Expliquer aux enfants les trois jeunes kidnappés
Q : Que répondre aux enfants qui demandent pourquoi Hachem laisse faire des choses comme l'enlèvement des trois jeunes ?
R : Répondez-leur ce que vous vous répondez à vous-mêmes. C'est le mieux. Et si vous vous posez la question à vous-même, alors [nous devons savoir] qu'il y a le libre arbitre dans le monde, et que c'est ainsi qu'Adam a fauté, et que Caïn a tué Abel.
Les trois kidnappés et les 'mekoubalim'
Q : Beaucoup prétendent qu'il y a des 'mekoubalim', alors pourquoi ne nous font-ils pas savoir grâce à l'esprit de sainteté où se trouvent les kidnappés ?
R : À notre grand regret, la réponse se trouve dans la question.
La cause de l'enlèvement des trois jeunes
Q : Pourquoi a-t-on enlevé les trois jeunes innocents ? J'ai entendu que certains disent à cause de l'enrôlement des élèves de yéchiva, ou à cause de la législation antireligieuse ?
R : Il vaut mieux dire que nous ne savons pas. Le besoin de savoir est légitime et droit. Mais il faut en même temps un minimum de modestie et d'intelligence pour reconnaître que nous ne pouvons pas tout savoir. "Car mes pensées ne sont pas vos pensées et vos voies ne sont pas mes voies" (Isaïe 54/8). Il faut aussi prendre garde qu'une incrimination de ce type peut enfreindre l'interdit de 'onaat devarim' : "S'il est frappé par des épreuves, ou par des maladies, ou s'il a enterré son fils, ne lui parle pas à la manière des amis de Job : 'Ta piété n'était-elle pas faite de sottise ? Et de même ton espoir, et l'intégrité de tes voies ? Cherche dans ta mémoire si un innocent s'est jamais perdu !'" (Job 4/6 ; Baba Metsiya 58b – MTs). De plus certains Richonim ont ajouté à propos de ce passage que le problème n'est pas seulement la peine causée à autrui, mais aussi l'outrance qui consiste à prétendre qu'on connaît les voies d'Hachem. Il est exact que pour tout malheur qui nous arrive il faut s'éveiller à la techouva, comme le dit le Rambam au début des 'Hilkhot Taanit'. Mais de quoi parle-t-on ? Chacun doit s'éveiller à la techouva sur ses propres fautes, ou toute communauté doit s'éveiller à la techouva sur ses propres fautes. Il ne s'agit pas que chacun commence à fouiller dans les fautes du prochain pour l'accuser. Comme chacun sait, la formule du 'viddouï' est : "Nous avons fauté, nous avons trahi, nous avons volé…" ; et non pas : 'tu as fauté, tu as trahi, tu as volé…' ; ni : 'il a fauté, il a trahi, il a volé…'.
Que faire ?
Q : Que peut-on faire pour les trois kidnappés ?
R : Il faut multiplier les prières, multiplier la techouva ; c'est-à-dire : chacun pour soi-même, et non sur le compte de l'autre. Il faut multiplier la tsédaka et le hessed, il faut multiplier la force et le courage dans l'armée et dans la police, et comme l'a dit le Maître du Monde à Josué à trois reprises : "Sois fort et courageux, sois fort et courageux, sois fort et courageux !" (Josué chap.1 – MTs).
Le tirage au sort du Gaon de Vilna et les trois kidnappés
Q : Peut-on se servir du tirage au sort du Gaon de Vilna pour découvrir où se trouvent les kidnappés ?
R : En fait, un Rav s'est servi de ce tirage au sort pour les trouver, mais ce procédé n'est évidemment pas magique. De plus, il est rapporté dans le livre 'Hagaon Hahassid mi-Vilna' du Rav Betsalel Landoy, et aussi dans le livre 'Hagaon' du Rav Dov Eliakh, que ce n'est pas à la portée de n'importe quel rav d'obtenir une réponse par le tirage au sort du Gaon de Vilna. Et de nos jours, quand un Juif approcha le Rav Hayim Kanievsky pour lui proposer d'utiliser ce tirage au sort, il répondit : "Pour cela il faut avoir le 'Rouah Hakodech', allez voir le Roch Yéchiva !" Et quand il s'adressa au Rav Aharon Yéhouda Leib Steinmann, celui-ci lui répondit : "Est-ce que j'ai, moi, le Rouah Hakodech ?!" Et il ajouta : "Pourquoi alors y aurait-il des 'agounot' ? Il n'y aurait qu'à utiliser le tirage au sort du Gra…"
Les trois kidnappés et l'autostop
Q : Pourquoi les rabbanim n'interdisent-ils pas de se déplacer en autostop ?
R : Ils ont répété constamment qu'il ne fallait monter que dans un véhicule connu ou sûr. Quant aux conducteurs, ils doivent faire preuve de bon cœur en faisant monter les autostoppeurs, car si beaucoup de temps passe sans que personne ne s'arrête le jeune, à son propre détriment, monte dans n'importe quel objet roulant…
Comment réagir à l'enlèvement ?
Q : Comment réagir à l'enlèvement des trois jeunes ? Est-ce que tout Israël doit être saisi par peur ?
R : Vous avez raison, nous sommes en guerre, depuis la Guerre d'Indépendance et même avant, et à la guerre il est interdit d'avoir peur.
Les trois kidnappés et les rêves
Q : Ce qui s'est révélé dans le rêve d'un Rav peut-il être exact… que si chaque Juif récite une moitié du Livre des Psaumes les kidnappés reviendront ?
R : Le mieux est de lui demander directement.
Les photos des trois kidnappés
Q : Des photos des trois kidnappés ont été publiées dans les réseaux sociaux, et on m'a dit que cela pouvait leur porter malheur. Est-ce exact ?
R : Non.
Les trois kidnappés
Q : Est-ce que le verset : "Les rédimés d'Hachem reviendront, et ils rentreront à Sion dans la joie" [Isaïe 51/11] parle de nos trois kidnappés ?
R : Depuis la destruction du Temple nous n'avons plus de prophètes. 'Baba Batra' 14.
Les trois kidnappés et l'Esprit de Sainteté
Q : Celui qui possède l'Esprit de Sainteté peut-il savoir où sont les trois kidnappés ?
R : Demandez directement à celui qui prétend posséder l'Esprit de Sainteté où ils se trouvent, et prévenez immédiatement l'armée.
La cause de l'enlèvement des trois kidnappés
Q : Certains Rabbanim pensent qu'ils connaissent la raison de cet enlèvement. Est-ce vraiment possible de le savoir ?
R : Depuis la destruction du Temple nous n'avons plus de prophètes. 'Baba Batra' 14. Et nous n'avons même pas de 'Rouah Hakodech' ['Esprit de Sainteté] comme l'avait le Ari"zal. Mais la réalité est que nous sommes en guerre, et qu'il n'est pas possible de nous protéger à 100%. Nous ne devons pas être naïfs, et penser que les Arabes sont enfin parvenus au niveau de "La Terre est pleine de la connaissance d'Hachem" [Isaïe 11/9]. Jusqu'à présent ce sont toujours des assassins et le rebut de l'humanité. N'oublions pas que nous avons en face de nous 350 millions d'ennemis soutenus par un milliard de musulmans, en plus d'un milliard de chrétiens et de quelques millions d'Arabes dans notre pays. Plutôt que de nous plaindre, nous devons au contraire être reconnaissants jour et nuit au Saint-Béni-Soit-Il pour le calme et la tranquillité dont nous bénéficions dans notre pays, et après Lui notre reconnaissance doit aller à ses fidèles délégués : notre armée, notre police, les garde-frontières, le Mossad, le Chabak et les autres forces de sécurité. Nous devons nous rappeler des chiffres de l'OMS – l'Organisation Mondiale de la Santé, selon lesquels il meurt chaque année par assassinat 8 citoyens pour 100 000 en Israël, contre 15 en France et 25 aux États-Unis. Alors 'Kol Hakavod' à Tsahal, à la police et à toutes les forces de sécurité – fidèles délégués du Maître du monde, Gardien d'Israël.
Perruque
Q : Je voudrais que ma femme sorte dans la rue avec une belle perruque qui attire mes yeux, pour cesser de regarder les belles femmes dans la rue. Mais ma femme refuse. Qui a raison ?
R : Sans aucun doute votre femme. Il y a dans ce que vous dites une contradiction interne : suivant la même logique, les autres hommes regarderont la beauté de votre femme.
Les 'ségoulot' des Sages
Q : J'ai demandé s'il y avait de bonnes 'ségoulot', et le Rav a répondu : la techouva, la téfilla et la tsédaka. C'est vrai, mais je voulais parler des 'ségoulot' dont les Sages ont dit en substance que pour un investissement minime on en obtient beaucoup…
R : Le livre 'Pélé Yoetz', à l'article 'ségoulot', en rapporte quelques-unes telles que celles-ci : répondre "amen" de tout son cœur, observer Chabbat selon la halakha, renoncer à ses exigences légitimes dans un souci de conciliation, écouter un cours de 'aggadah' et répondre "amen" au kaddich, pleurer la mort d'un homme cacher, faire la prière du soir de Chabbat, s'intéresser au rituel des sacrifices, étudier la Thora de manière désintéressée, porter des tsitsith, mettre les téfillines, faire la lecture du 'Chéma', faire la prière, pleurer à Yom Kippour.
Hertzel
Q : Que penser de l'appel de Hertzel à se convertir au catholicisme ?
R : C'est une citation coupée de son contexte, que les gens rapportent telle quelle. Voyez dans le Journal d'Hertzel lui-même. Il ne fait aucun doute qu'il y était opposé (Voir 'Hertzl – Nouvelle Lecture, par Georges Weisz [en français], L'Harmattan 2006 – MTs).
Des pigeons à la maison
Q : Ce matin nous avons trouvé, moi et ma femme, deux pigeons sur notre table. Qu'est-ce que cela peut vouloir dire ?
R : Que la fenêtre était ouverte (C'est ainsi que répondit le Rav Hayim Kanievsky à un jeune marié qui lui posa la question – MTs).
Don d'un rein
Q : Est-ce une mitsva de donner un rein de son vivant ?
R : Voici ce que j'avais publié il y a quelques années : "C'est sans aucun doute une grande mitsva de faire don d'un rein, pour sauver une vie ou les conditions de vie d'une personne, – quand bien sûr le risque pour le donneur est minime. Quelle grandeur a l'homme qui sauve son prochain ! Voir 'Pélé Yoetz', article 'Hatsala'. Soyez forts et courageux, tous les donneurs volontaires dans notre peuple !" www.kilya.org.il : 02-5000755 (Quest/Rép Yéhavé Daat 3/84 – MTs).
'Baal techouva'
Q : Est-ce de la médisance de dire de quelqu'un qu'il est 'baal techouva' ?
R : Oui. De même qu'il est interdit de rappeler à un 'baal techouva' ses actions d'autrefois. 'Baba Metsia' 58.
Une fille qu'on regarde
Q : Je suis une jeune fille, j'ai remarqué, et mes amies aussi ont remarqué que les garçons me regardent, et cela me gène beaucoup, et c'est même interdit. Que faire ?
R : Mettre des vêtements aussi simples que possibles, et aussi une coiffure simple.
La castration des animaux
Q : Est-il permis de faire stériliser une chienne ? De faire castrer un chien ?
R : Il est permis de faire stériliser une femelle par un non-juif. Il est permis de faire castrer un mâle par un non-juif seulement de manière indirecte, par exemple en bouchant une artère qui amène le sang à cet endroit. Et la castration hormonale temporaire est permise même par un Juif (Voir 'Thora Temima', 'Vayikra' 22/153. Quest/Rép 'Chéïlat Chlomo' 4/262 – MTs).
Manger ses ongles
Q : Est-il vrai que d'après la Guémara une femme qui s'est rongé les ongles ne pourra pas avoir d'enfants ?
R : Non.
Brochette de foie
Q : Est-ce qu'une broche qui a servi à griller du foie a besoin de cachérisation ?
R : Oui. Un chauffage à blanc pour les achkénases. Choulhan Aroukh, 'Yoré Déah' 76/4, note du 'Rama'.
Maquillage le Chabbat
Q : Quelle sorte de maquillage est permise le Chabbat ?
R : Du rouge et de la couleur pour les yeux avec une poudre non grasse – cela existe en cacherout Beit Yossef. Et de même toute poudre non grasse.
Anniversaire
Q : Y a-t-il une source pour la coutume de fêter l'anniversaire d'une personne ?
R : Il n'y a pas de source ancienne en-dehors de "yom houlédet et-Parô" ["le jour anniversaire de Pharaon" ; Genèse 40/20] ; mais rien dans la Michna, ni dans la Guémara, ni dans le Rambam, ni dans le Choulhan Aroukh. Le Rav Avraham David Rabinovitch Téoumim s'y oppose fortement. Séfer 'Néfech David'. Certains ne le suivent pas, alors que d'autres s'opposent fermement à cette coutume à cause de l'interdit de suivre les lois des non-juifs. Pratiquement on peut le permettre, car c'est une chose non dénuée de sens. Le Hazon Ich non plus ne faisait rien (Selon le Rav Hayim Kanievsky. 'Ségoulot Rabboténou' – MTs), et notre Maître le Rav Tsvi Yéhouda disait que cela pouvait avoir une valeur à condition d'en profiter pour faire un examen de conscience.
Perruque
Q : Pourquoi une belle perruque est-elle interdite ?
R : Comme tout vêtement qui attire le regard. À plus forte raison une perruque qui ressemble vraiment à une chevelure (Le Rav Guédalia Nadal a dit : "Un vêtement ayant l'aspect de la peau est sans aucun doute interdit bien qu'il recouvre le corps, parce-qu'il se prête aux mêmes désirs et aux mêmes pensées" ; alors quelle différence avec une perruque qui a l'aspect de la chevelure ?! – MTs).
Regarder le Pape
Q : Est-il permis de regarder des images de la visite du Pape ?
R : Dieu nous en garde ! C'est une impureté.
Q : Et à la télévision ou sur Internet ?
R : Aussi, Dieu nous en garde (Le Rav Yaacov Adass a dit la même chose. Quand Rebbi demanda à Rabbi Yéhochouâ ben Korha : "Comment as-tu obtenu une longue vie ?" Il répondit : "Je n'ai jamais regardé le visage d'un méchant homme". 'Méguilla' 28a. Il est écrit dans le Choulhan Aroukh 151/10/14 : "Il est interdit de faire un éloge d'un idolâtre, et même de dire : 'comme ce non-juif a un aspect plaisant' ; à plus forte raison de parler élogieusement de ses actes ou d'aimer ses paroles". Il est écrit dans Quest/Rép 'Hachbit' du Rav Chmouël Toubia Chatran, vice-président de la 'Agoudat Harabbanim' des États-Unis, qu'il est interdit d'aller à la rencontre du Pape, et même de le regarder à la télévision. Et quand le Président Kennedy a été assassiné, ses funérailles furent organisées dans une église catholique, et de nombreux Juifs américains regardèrent à la télévision pour voir l'évènement. Cela provoqua la colère du Rav Yossef Dov Soloveitchik, qui dit alors que puisque selon la religion catholique on admet que celui qui participe à leurs cérémonies en les regardant à la télévision s'acquitte de son devoir religieux, il en découle que tous les Juifs qui ont regardé cette retransmission télévisée ont participé à un culte idolâtre, ce qui est bien-entendu complètement interdit ; et quelle différence entre celui qui entre dans une église, ce qui est interdit, et celui qui fait entrer l'église chez lui ? 'Néfech Harav' p.230 – MTs).
Compagnon d'étude absent
Q : Que faire si mon compagnon d'étude à la yéchiva est très souvent absent ?
R : C'est une question importante. Mais on ne peut pas la résoudre à distance. Le mieux est de demander directement à ton directeur d'étude. Sois fort et courageux dans l'étude.
Vitamines
Q : J'ai entendu dire que les vitamines font grossir. Est-ce exact ?
R : Non. Elles ne contiennent pas de calories.
La force de la conscience
Q : Y a-t-il une valeur à ce que fait l'atelier du "Centre de la Force de la Conscience" ? Il s'agit d'exercer une bonne influence sur l'autre au moyen de la pensée (par analogie à la psychokinèse).
R : Il n'y a aucune valeur à cela. Mais il est certain qu'il faut penser à l'autre avec bonté, et que cela amène une bénédiction ('Ner Bé-Ichon Laïla' - MTs).
Centre mixte
Q : Dans notre centre, garçons et filles de la même tranche d'âge se parlent et se rencontrent. Faut-il faire cesser cela tout-de-suite, ou en parler et faire réfléchir les jeunes, et laisser le temps faire son œuvre ?
R : Si c'est possible, il faut le faire cesser tout-de-suite, et sinon, progressivement.
Pomme acide
Q : Est-il exact qu'une pomme acide fait moins grossir qu'une pomme douce parce-qu'elle contient moins de sucre ?
R : Non, il y a la même quantité de sucre, mais il y a de l'acidité qui fait ressortir le goût acide.
Bar Kochba
Q : Est-ce que Bar Kochba avait raison, ou a-t-il simplement amené une catastrophe ?
R : Il est clair qu'il avait raison. Voir Rambam, 'Mélakhim' 11/3. 'Maamaré Haréaya' 202-203 (D'ailleurs, le Rav Chlomo Aviner a dit un jour avec le sourire que celui qui s'oppose à la révolte de Bar Kochba ne peut pas manger de pain, car il est expliqué dans la Guémara que la quatrième bénédiction du 'Birkat Hamazon', 'Hatov Véhamétiv', a été composée sur le miracle divin qui a conservé les corps des tués au combat. Ceci constitue une confirmation divine que leur action était juste, car un tel miracle n'est fait que pour des tsaddikim. Maran Harav Kook explique que cette bénédiction a été composée pour que la foi en la délivrance reste vivante dans nos cœurs pendant tous les exils. Bérakhot 48/1. 'Olat Réaya' 1/366. Celui qui s'oppose à la révolte de Bar Kochba ne croit pas au miracle qu'Hachem a fait pour les combattants de Bar Kochba, et par conséquent il ne peut pas faire le Birkat Hamazon et il lui est interdit de manger du pain. Dans le même ordre d'idées, le Rav a dit aussi avec le sourire que celui qui prétend que Hévron ne nous appartient pas ne peut pas se marier, car d'où sait-on qu'on peut faire les kiddouchines avec de l'argent ? On l'apprend de la coïncidence des mots 'kiha'-'kiha', à propos de l'acquisition du champ de Êfron [par Avraham à Hévron ; Genèse 49/30] d'une part, et à propos de l'acquisition d'une épouse par un homme d'autre part [Deutéronome 22/1]. 'Kiddouchin' 2a. Mais si quelqu'un prétend que le champ d'Êfron ne nous appartient pas, cette coïncidence est ignorée et il devient interdit de se marier – MTs).
Changer de lieu
Q : Nous n'avons pas d'enfants. Est-ce que cela vaut la peine de déménager, puisqu'on dit qu'un changement de lieu peut annuler un décret pris sur un homme ?
R : Le Rambam explique que cette coutume se fonde sur le din de l'expiation par l'exil, qui amène l'homme à se soumettre et à redevenir humble et modeste. 'Hilkhot Techouva' 2/4. Également : Quest/Rép attribuées au Ramban §285. Mais l'essentiel est la techouva, la téfilla et la tsédaka (Un jour, un avrekh qui n'avait pas d'enfants après plusieurs années demanda au Rav Aharon Yéhouda Leib Steinmann si cela valait la peine de déménager, et le Rav Steinmann répondit vivement : "Une chose pareille n'existe pas ! Est-ce que l'appartement a fauté pour ne pas mériter d'enfants ? Ce sont les gens qui font des fautes ! Il n'y a donc aucune raison de changer de lieu d'habitation." 'Ségoulot Rabboténou' 121-122 – MTs).
'Tsniout'
Q : Est-il exact que l'essentiel de l'intégrité morale d'une femme réside dans la 'tsniout' ?
R : Oui. Mais bien sûr cela ne suffit pas. Rachi, au début du traité 'Sota', écrit : "une femme modeste ['tsnoua'] convient au tsaddik, et une séductrice ['proutsa'] au malfaisant".
Soins thermiques de Taïwan
Q : Des gens qui aiment Israël à Taïwan ont développé un appareil basé sur la guérison par la chaleur. Est-ce 'avoda zara' ?
R : Ce n'est pas 'avoda zara', mais c'est une croyance superstitieuse, fondée sur des énergies qui n'existent pas ; c'est ce qu'on appelle 'darké ha-Émori' ['superstitions']. Et cela n'a rien à voir avec le fait qu'ils nous aiment, qui est très estimable.
Interdiction de 'faire souffrir une veuve'
Q : Y a-t-il toujours un interdit de 'faire souffrir une veuve', même si elle s'est remariée ?
R : Oui. C'est seulement pour l'orphelin que l'interdit prend fin quand il a grandi, mais une veuve reste toujours une femme blessée, même la veuve d'un roi. Voir Rambam, 'Hilkhot Déot', fin du 6e chap (On a posé la question au Rav Moché Feinstein, s'il y avait encore un interdit de faire souffrir une veuve, même remariée en secondes noces ; si elle a toujours le statut de veuve par rapport la souffrance qu'on lui fait subir. Il a répondu : je ne connais pas de preuve de la Guémara pour ce din, mais en fait je sais que lorsque le Gaon Rabbi Itzhak Elhanan [Spector] est devenu veuf de sa première femme, on lui parla de rencontrer une veuve en vue du mariage en secondes noces, et il répondit qu'il craignait de transgresser l'interdiction de 'ne pas faire souffrir la veuve'. Ceci veut donc dire que cet interdit persiste [après un remariage]. 'Mégued Givot Olam' 1/94 – MTs).
Bénédictions de la mariée
Q : Est-ce qu'une jeune mariée qui n'a pas pu donner toutes ses bénédictions au moment du 'Kissé Kalla' ['fauteuil de la mariée'] peut encore le faire par la suite ?
R : Oui. Il n'y a là aucune obligation ni aucun minhag.
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