Sunday, June 15, 2014

LA GAUCHE

 Pendant la Guerre froide, les gauchistes étaient les idiots utiles de l’URSS. Le communisme a causé plus de 100 millions de victimes en 75 ans à l’échelle planétaire. Malgré cela, les gauchistes n’ont toujours pas formulé de déclaration de repentance pour avoir rendu service à cet empire barbare. Ce qui signifie qu’ils n’éprouvent aucun regret, malgré le fait que l’empire, dont ils étaient les idiots utiles, a tué plus de 100 millions de personnes. J’en conclus que la haine de soi et le nihilisme chez les gauchistes sont plus forts que les valeurs humanitaires qu’ils affichent et dont ils allèguent qu’ils en seraient les premiers défenseurs.

Vu sous cet angle, il n’est donc pas surprenant que ces mêmes gauchistes soient devenus les idiots utiles de l’islamisme. Au temps de l’URSS, les gauchistes traitaient de « fachos » les intellectuels de droite et les assimilaient sans raison valable à l’extrême-droite. Aujourd’hui, ces mêmes gauchistes, toujours sans raison valable, assimilent Ivan Rioufol et Eric Zemmour à l’extrême-droite. Une fois encore, la haine de soi et le nihilisme chez les gauchistes sont ce qu’ils ont de plus forts. Ivan Rioufol et Eric Zemmour sont des intellectuels de droite.

S’ils s’exprimaient au Royaume-Uni, en Allemagne, aux Etats-Unis, au Canada, en Suisse ou en Israël, ils y seraient considérés comme des intellectuels de droite. Il s’y trouverait certes quelques gauchistes pour les taxer d’extrémistes de droite, et, cependant, dans l’ensemble, ils y seraient considérés comme des intellectuels de droite.

Mais dans leur pays, Ivan Rioufol et Eric Zemmour sont assimilés à Marine Le Pen et même à Jean-Marie Le Pen par des médias qui se prétendent « indépendants ». Dans leur pays, Ivan Rioufol et Eric Zemmour sont diabolisés à l’extrême avec l’arrière-pensée qu’ils devraient être interdits de parole. Il faut reconnaître à cet égard, que leur pays n’a pas de grande réputation en matière de résistance. Ceci explique sans doute cela.

Ainsi, on peut lire sur rue89.nouvelobs.com (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Le grand remplacement », l’expression qui dénonce le prétendu « remplacement » du peuple français par d’autres peuples, plaît depuis longtemps dans les milieux d’extrême droite. Grâce aux éditorialistes Eric Zemmour ou Ivan Rioufol et à la famille Le Pen, elle occupe de plus en plus d’espace médiatique. Le concept a été théorisé par Renaud Camus. C’est au milieu des années 90, à Lunel, dans l’Hérault, qu’il a pris conscience du phénomène et qu’il a conçu l’expression.

Dans son livre « Le Grand Remplacement » (Ed. David Reinharc, 2011), il écrit : « En traversant cette zone littorale de l’Hérault, ce que je voyais était différent des problèmes des cités. Aux fenêtres et sur les seuils de ces très vieilles maisons, une population inédite. Comme si pendant le temps de notre vie, et moins encore, la France était en train de changer de peuple ».

Selon lui, les immigrés sont en grande partie responsables de la « nocence » (atteinte à la nature et à la qualité de vie). Cela va du « vol à main armée » aux « exigences de regards baissés ». « Ne vous y trompez pas, cependant. Ce n’est pas à des voyous que vous avez affaire : c’est à des soldats. Enfin si, ce sont bien des voyous, mais ces voyous sont une armée, le bras armé de la conquête. Peu importe qu’ils en soient conscients ou pas, et d’ailleurs je pense qu’ils le sont bien plus qu’on ne le croit. »

Il veut creuser l’écart des droits entre les « citoyens » et les « non-citoyens » et il préconise l’inversion des flux migratoires. « Je me suis fait taper sur les doigts, j’en ai l’habitude, pour avoir parlé de nettoyage ethnique, à ce propos. Très bien, nous ne voulons fâcher personne : parlons simplement de ménage, de ménage militaire. Ces colonisateurs qui sans cesse reprochent aux indigènes de ne pas les accueillir suffisamment ni assez bien, ils semblent n’avoir rien de plus pressé, une fois dans la place, que de se l’assurer tout entière et, comme tous les colonisateurs, ils ne rêvent que d’être entre eux ».

L’expression (grand remplacement) s’est épanouie dans les milieux d’extrême droite. D’abord chez les identitaires, dont Renaud Camus est proche – il a dit toute son admiration aux jeunes ayant squatté la mosquée de Poitiers, dans un discours prononcé à Orange. Sur Twitter, le jeu des militants consiste à poster des photos de femmes voilées et à y accoler le hashtag GrandRemplacement. Grâce au duo de journalistes du Figaro, Ivan Rioufol et Eric Zemmour, elle (l’expression grand remplacement) a fait son entrée dans les médias traditionnels.

Ivan Rioufol, dans Le Figaro, en juin 2013 : « Illustration du grand remplacement’ : la crèche Baby Loup qui voulait interdire le voile à son personnel, va devoir quitter Chanteloup-les-Vignes pour fuir les intégristes ».

Ivan Rioufol, dans Le Figaro, en septembre 2013 : « Quelle France voulons-nous ? La question n’a jamais été tranchée par ceux qui la dirigent depuis 40 ans. Droite et gauche ont accompagné passivement un débordement des frontières qui a attiré un peuplement nouveau. Par endroits, il rend le pays méconnaissable. Il est loisible de parler de Grand Remplacement ». A chaque fois qu’il peut, Ivan Rioufol emploie l’expression (on la lit encore dans un édito à propos de l’affaire Leonarda, en octobre 2013).

Eric Zemmour se charge, quant à lui, de la populariser à la télévision. Il utilise l’expression lors de ses face à face avec Nicolas Domenach sur i>Télé : « Dans tous les endroits où j’ai grandi (à Drancy, Montreuil, Stains, XVIIIe arrondissement de Paris), le grand remplacement a opéré. C’est la réalité qui gagne. Dans tous les endroits où j’ai grandi, ils nous ont remplacés ».

L’expression apparaît également, de plus en plus, dans les sphères frontistes. Fin mai, lors d’un meeting, Jean-Marie Le Pen a expliqué que la France et l’Europe connaissaient « une invasion migratoire » risquant « de produire un véritable remplacement des populations » françaises par des extra-européens en « grande partie » musulmans. En meeting à Lens (Pas-de-Calais), la présidente du FN, Marine Le Pen, a elle défendu une « politique nataliste » face à une « immigration considérable ». Lors d’un débat avec Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, elle a ajouté : « Il suffit d’aller dans la rue pour voir le problème de l’immigration ». Cette nouvelle lubie n’est pas étonnante. Son nouveau chef de cabinet et nouvelle plume, Philippe Martel, est converti à la thèse de Renaud Camus.

Le président des Jeunes avec Marine Le Pen, Julien Rochedy, utilise également l’expression dans des communiqués. Elle est en train de devenir si banale que même la Droite populaire s’y met. Sur Twitter, Franck Guiot, ancien élu de la mairie d’Ormoy-la-Rivière dans l’Essonne, y a fait plusieurs fois référence (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

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