Tuesday, July 31, 2012

DISCOURS DE ROMNEY A JERUSALEM

Mitt Romney est un véritable ami d'Israël. C'est un conservateur au sens américain du terme, autrement dit quelqu'un qui entend conserver ce qui est commun aux Etats-Unis et à Israël, deux pays fondés sur un idéal de droit, de justice et de liberté.
Sachant que ce discours ne serait pas disponible dans la presse française, j'ai décidé de le traduire. Le voici.

Guy Millière

***

Je vous remercie pour cette aimable introduction, monsieur le maire, et je vous dis merci à tous pour cet accueil chaleureux. C'est un plaisir et un privilège d'être à nouveau en Israël.

Poser le pied en Israël est poser le pied dans un pays qui est née d'une ancienne promesse faite dans ce pays même. Le peuple juif a survécu à l'un des crimes les plus monstrueux de l'histoire humaine, et maintenant ce pays prend sa place parmi les démocraties les plus impressionnantes qu'il y ait sur la terre. Les accomplissements d'Israël sont une des merveilles du monde moderne.

Ces accomplissements sont un témoignage de la résilience du peuple israélien. Vous avez réussi, contre toute attente, à maintes reprises tout au long de votre histoire, à persévérer, à vous relever après l'épreuve, et à en sortir plus forts.

L'historien Paul Johnson, lors du 50e anniversaire de la création de l'Etat juif, a déclaré qu'au cours de la vie d'Israël, cent nouveaux États indépendants étaient nés. « Israël est le seul dont la création peut être appelée un miracle », a-t-il écrit.

C'est une expérience profondément émouvante d'être à Jérusalem, la capitale d'Israël.

Nos deux nations sont séparées par plus de 5000 miles. Mais pour un Américain à l'étranger, il n'est pas possible de ressentir un plus grande proximité avec les idéaux et les convictions de son propre pays qu'ici, en Israël. Nous faisons partie de la grande fraternité des démocraties. Nous parlons la même langue de liberté et de justice, et nous incarnons le droit de toute personne à vivre en paix. Nous servons la même cause et provoquons les mêmes haines chez les mêmes ennemis de la civilisation.

C'est ma ferme conviction que la sécurité d'Israël est un intérêt vital de la sécurité nationale des États-Unis. Et notre alliance est une alliance fondée non seulement sur des intérêts communs, mais aussi sur des valeurs partagées.

L'une des voix les plus éminentes à énoncer ces valeurs partagées est celle de votre premier ministre, mon ami Benjamin Netanyahu. Je l'ai rencontré ce matin, et j'ai hâte de le retrouver ce soir, en famille, après la clôture de ce jour de jeûne de Ticha Be Av.

Il est remarquable de voir que tant d'adversité, pendant un si grand laps de temps, se trouve mémorisée par un seul jour sur le calendrier. C'est une journée du souvenir et du deuil, mais c'est aussi une journée qui invite à la clarté et à la résolution.

Au moment présent, nous nous souvenons aussi des 11 athlètes et entraîneurs israéliens qui ont été massacrés lors des Jeux olympiques de Munich voici quarante ans. Il y a dix ans cette semaine, 9 étudiants israéliens et américains ont été tués dans une attaque terroriste à l'Université hébraïque. Et des tragédies comme celles-ci n'appartiennent pas qu'au passé. Elles sont un rappel constant de la réalité de la haine, et de la façon dont elle peut s'abattre sur des innocents.

Menahem Begin a dit ceci à propos du neuvième jour du mois de Av : « Nous nous souvenons de ce jour-là », a t-il dit, « et nous avons maintenant la responsabilité de faire en sorte que plus jamais notre indépendance ne soit détruite et que plus jamais le peuple Juif soit sans-abri ou sans défense ». Le Premier ministre Begin a ajouté : « Cela est au coeur des problèmes auxquels nous sommes confrontés pour l'avenir ».

Alors qu'aujourd'hui, Israël est confronté à des ennemis qui nient les crimes passés contre le peuple juif et cherchent à en commettre de nouveaux, ces paroles ont une résonance.

Lorsque les dirigeants iraniens nient l'Holocauste ou parlent de rayer ce pays de la carte, seuls les plus naïfs – ou pire que naïfs – peuvent voir là un excès de rhétorique. Ne vous méprenez pas : les ayatollahs de Téhéran testent nos défenses morales. Ils veulent savoir qui va s'opposer, et qui va se taire.

Mon message au peuple d'Israël et aux dirigeants de l'Iran est le même : je ne vais pas détourner le regard, mon pays non plus. Comme le Premier ministre Begin l'a dit en mots lucides et qui donnent à penser, « si un ennemi du peuple juif dit qu'il cherche à nous détruire, je le crois ».

Nous avons vu les horreurs de l'histoire. Nous ne resterons pas les bras croisés. Nous ne les laisserons pas s'accomplir de nouveau.

Il serait insensé de ne pas prendre les dirigeants iraniens à la lettre. Ils sont, après tout, les produits d'une théocratie radicale.

Au cours des années récentes, l'Iran a amassé un passif sanglant et brutal. Il s'est emparé d'ambassades, a ciblé des diplomates, et tué son propre peuple. Il soutient le régime impitoyable d'Assad en Syrie. Il a fourni des armes qui ont tué des soldats américains en Afghanistan et en Irak. Il a comploté pour assassiner des diplomates sur le sol américain. C'est l'Iran qui est le principal financier du terrorisme mondial. C'est le pays le plus déstabilisateur de la planète.

Nous avons le devoir solennel et l'impératif moral de refuser aux dirigeants iraniens les moyens de donner suite à leurs intentions maléfiques.

Nous serons au côté de tous ceux qui entendront se joindre à notre action pour empêcher l'Iran de se doter d'armes nucléaires – et cela inclut les dissidents iraniens. On ne peut effacer de nos mémoires les scènes d'il y a trois ans, lorsque ce régime a fait tirer sur son propre peuple alors qu'il se soulevait. La menace qui nous guette ne vient pas du peuple iranien, mais du régime qui l'opprime.

Il y a cinq ans, lors de la Conférence d'Herzliya, j'ai dit que la poursuite par l'Iran de sa tentative d'accéder aux armes nucléaires constituait une menace intolérable pour Israël, pour les Etats-Unis, et pour le monde.

Cette menace n'a, depuis, fait qu'empirer.

Aujourd'hui comme hier, les allégations du régime disant qu'il cherche à enrichir des matériaux nucléaire à des fins pacifiques sont démenties par des années de mensonge et de tromperies.

Aujourd'hui comme hier, la conduite des dirigeants iraniens nous interdit de leur faire confiance lorsqu'il s'agit de matériaux nucléaires.

Mais aujourd'hui, le régime iranien a disposé de plusieurs années supplémentaires pour avancer vers l'arme nucléaire. Casser cette avancée doit être notre plus grande priorité de sécurité nationale.

Je veux insister sur ce dernier point. On dit parfois que ceux qui sont les plus déterminés à arrêter la progression du régime iranien vers l'arme nucléaire sont téméraires, provocateur et bellicistes.

C'est l'inverse qui est vrai. Nous sommes les vrais artisans de la paix. L'histoire nous enseigne avec force et clarté que lorsque les régimes les plus despotiques se procurent les armes les plus destructrices, la paix cède le pas à l'oppression, à la violence, ou à la guerre dévastatrice.

Nous ne devons pas nous leurrer en pensant que l'endiguement est une option. Nous devons agir pour empêcher l'Iran de construire et de posséder des armes nucléaires. Nous devons recourir à toutes les mesures nécessaires pour dissuader le régime iranien d'accéder à l'arme nucléaire, et si nous espérons que des mesures diplomatiques et économiques seront suffisantes, en dernier ressort, aucune option ne doit être exclue. Nous reconnaissons le droit d'Israël à se défendre, et nous disons qu'il est légitime que l'Amérique soit au côté d'Israël.

J'ai expliqué tout cela il y a cinq ans. Ce qui était nécessaire alors est devenu urgent aujourd'hui.

Permettez-moi maintenant de passer de l'Iran à d'autres pays du Moyen-Orient, où règnent le tumulte et le chaos. Au nord, la Syrie est au bord d'une guerre civile. Le dictateur de Damas, pas un ami d'Israël et pas un ami de l'Amérique, assassine son propre peuple en s'accrochant désespérément au pouvoir.

Un autre voisin d'Israël au Nord, le Liban, est sous l'influence croissante et dangereuse du Hezbollah.

Après une année de bouleversements et de troubles, l'Egypte a maintenant un président islamiste, élu de façon démocratique. Espérons que ce nouveau président et son gouvernement comprennent que l'on mesure l'authenticité d'une démocratie à la façon dont ceux qui sont élus par la majorité respectent les droits des personnes minoritaires. La communauté internationale doit user de son influence considérable afin de veiller à ce que le président et le gouvernement égyptiens respectent l'accord de paix avec Israël qui a été signé par le gouvernement de Anouar el-Sadate.

Comme vous le savez que trop bien, depuis que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007, des milliers de roquettes sont tombées sur les maisons et les villes israéliennes. Je me suis promené dans les rues de Sderot, et j'ai rendu hommage au courage de ses habitants. Et aujourd'hui, de nouvelles attaques sont lancées à partir de la péninsule du Sinaï.

En un contexte où les roquettes du Hezbollah visent Israël depuis le nord, et les roquettes du Hamas visent Israël depuis le sud, où une grande partie du Moyen-Orient est en désordre, et où l'Iran cherche à se doter d'armes nucléaires, le soutien de l'Amérique pour la défense d'Israël est encore plus essentiel. Chaque fois que la sécurité d'Israël est menacée, l'engagement de l'Amérique envers Israël doit être renforcé.

Lorsqu'il a dû prendre la décision en 1948, le président Harry Truman l'a fait sans hésitation, et a décidé que les États-Unis seraient le premier pays à reconnaître l'Etat d'Israël. Depuis ce moment, nous avons été des alliés naturels, mais notre alliance est plus profonde qu'une simple alliance d'intérêts ou qu'une alliance stratégique.

La façon dont l'Amérique – un pays encore si jeune si on le juge par les normes de cette ancienne région – s'est levée pour devenir le plus cher ami du peuple d'Israël fait partie des gestes les plus beaux et les plus prometteurs de l'histoire du pays.

Aussi différents qu'aient été nos parcours, nous voyons, l'un et l'autre, l'Amérique et Israël, les mêmes qualités chez l'un et chez l'autre. Israël et l'Amérique sont à bien le reflet l'un de l'autre.

Nous croyons l'un et l'autre en la démocratie, dans le droit de chaque peuple de choisir ses dirigeants et de choisir le futur du pays.

Nous croyons l'un et l'autre dans l'Etat de droit, sachant qu'en son absence, des hommes sans scrupules pourraient opprimer les plus faibles.

Nous pensons l'un et l'autre que nos droits sont universels, et ne viennent pas du gouvernement, mais de notre Créateur.

Nous croyons l'un et l'autre en la libre entreprise, car c'est le seul système économique qui a permis de tirer les gens de la pauvreté, créé une classe moyenne importante et durable, et a suscité des réalisations incomparables et l'épanouissement de millions d'êtres humains.

Etant quelqu'un qui a passé la majeure partie de sa vie dans le secteur des affaires, je suis particulièrement impressionné par les technologies de pointe et par l'économie florissante d'Israël. On parle d'Israël comme du « pays Start-up » – et les preuves sont tout autour de nous.

Vous avez embrassé la liberté économique. Vous exportez la technologie, et non pas la tyrannie ou le terrorisme. Et aujourd'hui, vos innovateurs et vos entrepreneurs ont fait fleurir le désert et rendu le monde meilleur.

Les citoyens de nos pays ont la chance de partager les fruits de la liberté économique et de la créativité de nos entrepreneurs. Ce que vous avez construit ici, avec vos mains, incite à rendre hommage à votre peuple, et constitue un modèle pour les autres.

Enfin, nous croyons l'un et l'autre en la liberté d'expression, parce que nous sommes confiants dans nos idées et dans la capacité des hommes et des femmes à penser par eux-mêmes.

Nous ne craignons pas le débat ouvert.

Si vous voulez entendre des critiques très vives d'Israël et de ses décisions politiques, vous n'avez pas à traverser les frontières. Tout ce que vous avez à faire est de marcher dans la rue et de vous rendre dans un café, où vous entendrez des gens faire valoir leurs arguments et parler l'esprit libre. Vous pouvez aussi vous procurer un journal israélien, vous y trouverez les critiques les plus âpres d'Israël que vous puissiez lire. Votre pays, comme le nôtre, est plus fort parce que cet échange énergique des idées et opinions existe.

C'est ainsi que fonctionne une société libre. Il y a des millions de personnes au Moyen-Orient qui voudraient avoir la possibilité de faire la même chose. Ces braves gens ne désireraient que pouvoir vivre dans la paix et la liberté et avoir l'occasion non seulement de choisir leur gouvernement, mais de le critiquer ouvertement, sans crainte de répression ou de représailles.

Je crois que ceux qui s'opposent à ces droits fondamentaux sont du mauvais côté de l'histoire. Mais la marche de l'histoire peut être lourde et très lente. Nous avons le devoir d'accélérer et de façonner l'histoire en étant les ambassadeurs obstinés des valeurs que nous partageons.

Les Etats-Unis et Israël ont montré qu'ils pouvaient bâtir des économies fortes et des armées puissantes. Mais nous devons aussi nous donner les moyens de faire progresser nos valeurs et de promouvoir la paix. Nous devons travailler ensemble pour changer les cœurs et éveiller les esprits par la puissance de la liberté, de la libre entreprise et des droits de l'homme.

Je crois que l'alliance durable entre l'Etat d'Israël et les États-Unis d'Amérique est davantage qu'une alliance stratégique : c'est une force du bien dans le monde.

Le soutien de l'Amérique envers Israël doit rendre fier tout Américain. Nous ne devons pas permettre aux complexités inévitables de la géopolitique moderne de venir occulter l'essentiel. Aucun pays et aucune organisation ou individu ne doit jamais douter de cette vérité fondamentale : une Amérique libre et forte défendra toujours la liberté et la force d'Israël.

Et nous ne nous devons pas nous tenir au côté d'Israël seulement par la coopération militaire et stratégique.

Nous ne pouvons rester silencieux face à ceux qui cherchent à ébranler Israël par des critiques excessives. Et nous ne devons en aucun cas nous joindre à ces critiques. La distance diplomatique entre nos pays galvanise les adversaires d'Israël.

Par l'histoire et par les valeurs, nos deux pays sont liés entre eux. Aucun individu, aucun pays, aucune organisation mondiale, ne pourrait défaire ces liens. Et tant que nous serons ensemble et solidaires, il n'y a pas de menace que nous ne pouvons surmonter et pas d'objectif que nous ne pouvons atteindre.

Merci à vous tous. Que Dieu bénisse l'Amérique, et qu'Il bénisse et protège Israël.

Mitt Romney

 

AUERBACH'S BOOK ABOUT NETANYAHU ABBAS OBAMA

http://www.jewishpress.com/indepth/opinions/the-struggle-obama-abbas-and-netanyahu/2011/05/25/0/

  It is a compelling story: a thirteen-year-old boy, whose family was forced from home as wartime refugees, still yearning more than six decades later to return.
It is also a familiar story: exile and the yearning for return, after all, are embedded in the memory of the Jewish people. Precisely that yearning framed Zionism and the birth of Israel. Indeed, Jewish history and geography are so compelling that Palestinians enthusiastically embrace them.
The thirteen-year-old boy was Mahmoud Abbas. Writing in The New York Times (May 17), the Palestinian Authority president claimed Palestine as "our homeland." But he neglected to say why "our Palestinian state remains a promise unfulfilled." It is because Palestinian leaders have persistently rejected every proposal for a two-state solution since 1922 and have repeatedly gone to war to prevent it.
Abbas reiterated familiar Palestinian tropes with a new twist. Following the UN partition recommendation of 1947, he asserted, "Zionist forces expelled Palestinian Arabs to ensure a decisive Jewish majority in the future State of Israel, and Arab armies intervened."
That is exactly backward.
It was the Arab invasion ("intervention"?) not "Zionist forces," which triggered the war in 1948 that impelled hundreds of thousands of Palestinians to flee from their homes. Indeed, thirty-five years ago Abbas himself acknowledged (in the official PLO journal) that invading "Arab armies," entering Palestine, "forced [his family] to emigrate and to leave their homeland."
The day before Abbas's op-ed appeared, Prime Minister Netanyahu reminded the Knesset that the "root of this conflict never was a Palestinian state, or lack thereof. [It] is, and always has been, their refusal to recognize the Jewish state. It is not a conflict over 1967, but over 1948, over the very existence of the State of Israel."
Netanyahu firmly stated Israeli peace terms: the Palestinian Authority (with its recently restored partner Hamas) must recognize Israel as the state of the Jewish nation. The Palestinian refugee problem, manipulated to bludgeon Israel for sixty-three years, must be solved outside Israel's borders. Any peace treaty must safeguard Israel's security, with Jerusalem as its united capital.
Natanyahu did not itemize the "painful concessions" required of Israel, but they were immediately evident. He insisted that (unidentified) "settlement blocs" must remain part of Israel, but that would leave 120,000 Jewish settlers living outside the "blocs" to face expulsion from their homes.
Implicit in their removal would be Israel's relinquishment – forever – of all but a tiny sliver of Judea and Samaria. That aligns Netanyahu with the Israeli secular left, which has insisted that all claims to the biblical homeland be ceded to the Palestinians.
Among the Israelis implicitly slated for expulsion by Netanyahu's exemption are the residents of Elon Moreh, where God promised Abraham, "To your descendants I will give this land." Their exodus would be shared by the inhabitants of nearby Shilo, site of the sanctuary for the Ark of the Covenant, brought from Sinai after the exodus from Egypt; residents of Beit El, where Jacob dreamed of the angels; and the Jews of Hebron, the oldest Jewish city in the land of Israel, where the tombs of the biblical patriarchs and matriarchs are located.
Netanyahu's right-wing Knesset critics responded furiously to his settlement "bloc" statement. National Union party chairman Ya'akov Katz decried the prospect of the prime minister "drawing up a list of who will be expelled and who will not." Likud leader Danny Danon suggested that Israel consider extending its jurisdiction over all Jewish settlements and uninhabited land in the West Bank.
MK Tzipi Hotovely reminded Netanyahu that a return to 1967 borders would also mean the repartitioning of Jerusalem, without the Temple Mount, the Western Wall, or the Old City remaining inside Israel. Left unsaid was that any attempt to forcibly evacuate 120,000 Jews would provoke a violent, perhaps irreparable, rupture.
But it was President Obama's May 19 speech that blew the lid off the land-for-peace pot. "The dream of a Jewish and democratic state," he warned – echoing the mantra of Jeremy Ben-Ami's J Street – "cannot be fulfilled with permanent occupation." Then came the clincher: "We believe the borders of Israel and Palestine should be based on the 1967 lines with mutually agreed swaps, so that secure and recognized borders are established for both states."
Obama thereby repudiated presidential assurances to Israel that began with Lyndon Johnson and included President Bush's letter to Prime Minister Sharon (2004): "In light of new realities on the ground, including already existing major Israeli population centers, it is unrealistic to expect that the outcome of final status negotiations will be a full and complete return to the armistice lines of 1949."
Obama embraced Abbas's insistence that Israel must relinquish its historic claim to the biblical homeland of the Jewish people. Perhaps he would also consider relinquishing Arizona, New Mexico and California to return the United States to its pre-1848 borders.
Obama's willingness to sacrifice Israeli security infuriated Netanyahu, whose sharp protest to Secretary of State Clinton impacted on presidential comments when the two leaders met with reporters the next day. Obama's boilerplate about firm American bonds with Israel and concern for its security was conspicuous for its omission of any reference to 1967 borders.
When Netanyahu spoke, he turned to the president and stated bluntly that Israel "cannot go back to the 1967 lines – because these lines are indefensible." Nor would Israel negotiate with a government that includes Hamas, "the Palestinian version of al Qaeda." He reminded Obama: "a peace based on illusions will crash eventually on the rocks of Middle Eastern reality."
The "Obamination" (as Hebron spokesman David Wilder characterized the president's speech) coincided with an Israeli announcement of approval for 1,500 housing units in Har Homa and Pisgat Zeev, beyond pre-1967 borders. It was, if coincidentally, an appropriate Israeli response.
In his AIPAC speech on Sunday, Obama still remained silent on the Palestinian refugees' "right of return." Instead, he raised another demographic bogeyman: "the number of Palestinians living west of the Jordan River is growing rapidly and fundamentally reshaping the demographic realities of both Israel and the Palestinian Territories."
But respected Israeli demographer Yoram Ettinger, noting that 66 percent of the population between the Jordan and Mediterranean is Jewish, has concluded from stable Palestinian and rising Jewish birth rates that "there is no demographic machete at the throat of the Jewish state." But Palestinian exaggerations are catnip for "demographers of doom," whose ranks Obama has now joined.
Obama desperately needs a history lesson. The League of Nations Mandate (1922), citing "the historical connection of the Jewish people with Palestine," recognized "the legitimacy of grounds for reconstituting their national home in that country." When Great Britain lopped off three-quarters of Palestine to establish Trans-Jordan (the first Palestinian state), Jews were still assured the right of "close settlement" in the remaining land west of the Jordan River. That right has never been rescinded.
Sixty-four years ago the UN voted for a Palestinian state alongside Israel. But the Palestinians, never (in Abba Eban's memorable phrase) missing an opportunity to miss an opportunity, also rejected that partition plan. Now there are two de facto Palestinian states. Jordan, with a majority Palestinian population, comprises three-quarters of Mandatory Palestine. Gaza is a Hamas fiefdom. There is no reason for a third, least of all in biblical Judea and Samaria.
The lingering question is whether Netanyahu will stand firm or, as he did with Clinton over Hebron (1997) and Obama on the settlement freeze last year, once again capitulate to presidential pressure. Time will tell.
Jerold S. Auerbach is the author of "Hebron Jews" (2009). His new book, "Brothers at War: Israel and the Tragedy of the Altalena," has just been published by Quid Pro Books.
http://www.jewishpress.com/indepth/opinions/the-struggle-obama-abbas-and-netanyahu/2011/05/25/0/

 

 

 

Monday, July 30, 2012

Romney's remarkable speech in Jerusalem.

Mitt Romney delivered a speech in Jerusalem today, packing emotional support with frank policy statements. The contrast with Obama could hardly be more dramatic. Indeed, one could go through the speech and note the many refutations of Obama. For example, the opening comment that "To step foot into Israel is to step foot into a nation that began with an ancient promise made in this land" directly contrasts with Obama's crabbed statement in Cairo about "the aspiration for a Jewish homeland being rooted in a tragic history."

Also, in contrast to the nonsensical Obama administration stance on Jerusalem ,Romney came out and plainly called Jerusalem "the capital of Israel."

Also Romney’s statement : “It is my firm conviction that the security of Israel is in the vital national security interest of the United States “.

But of the whole speech, it is the final words that most struck me: "May God bless America, and may He bless and protect the Nation of Israel." When last did a politician ask the Lord to protect another country and not his own?

Which speech do you prefer? Romney’s or Obama’s?

 

 

Sunday, July 29, 2012

JEWSH

The definition of Jewish Music is a very difficult subject. Is Bob Dylan’s music Jewish? Did his music stopped being Jewish because of his flirtation with Christianity? The same with Leonard Cohen who has the song “ Suzanne” with Jesus. But has a song “ Halleluyah with King David, the real Messiah.

I prefer to be very large and write that jewish music is music written by a Jew.

 


From: hillel wachs [mailto:hillelwachs@gmail.com]
Sent: Sunday, July 29, 2012 11:49 AM
To: David Orbach
Subject: Re: ONE YEAR AGO THE FAMOUS JEWISH ARTIST WineHOUSE PASSED AWAY

 

My point is not whether she was technically Jewish or converted by a reform, conservative, reconstructionist or Haredi process. The point is the significance or  quality of her music, not her origin. Why is  her religion relavet and even part of the discussion? It certainly wasn't important to her.

Best,
Hillel

Sent from the road...

On Jul 29, 2012 11:39 AM, "David Orbach" <jerusalemfolk@013net.net> wrote:

The definition of a Jew is somebody whose mother is Jewish or who converted to Orthodox Judaism. If you delete from the Jewish People all the Jews who are not affiliated to a synagogue, then you are in contradiction with the Holy Baal Shem Tov who said that every Jew is like a diamond. Even if the diamond is covered with mud, when you take off the mud it is a diamond ( teaching of Rabbi Shlomo Carlebach ). Amy Wine house, thank you for reminding me the right spelling, was a diamond and 100 % Jewish.

 

ONE YEAR AGO THE FAMOUS JEWISH ARTIST WHINEHOUSE PASSED AWAY

 

I believe it's spelled Winehouse. Calling her Jewish is like saying you speak Mandarin. She was not affiliated or in any way involved and you can't exactly say her lifestyle was typically Jewish in any way.. Why the need to even mention it...?

Best,
Hillel

Sent from the road...

On Jul 29, 2012 10:17 AM, "David Orbach" <jerusalemfolk@013net.net> wrote:

 

Amy Jade WinehOUSE (14 September 1983 – 23 July 2011) was an English Jewish singer and songwriter known for her powerful deep contralto vocals and her eclectic mix of musical genres

She died of alcohol poisoning on 23 July 2011. Her album Back to Black subsequently became the UK's best selling album of the 21st century. In 2012, She was listed at number 26 on  100 Greatest Women In Music.

 Family and friends attended her funeral on 26 July 2011 in north London at a private service led by Rabbi Frank Hellner. Winehouse's parents decided to sit shiva,  and set up a foundation in her name, to help those affected by drug addiction.

 

Here is the famous duet of Amy Whinehouse with Mick Jagger

 

http://www.youtube.com/watch?v=TQQzudglm2U

 

 

 

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WINEHOUSE WAS A DIAMOND AND 100 % JEWISH

Dear Hillel,

The definition of a Jew is somebody whose mother is Jewish or who converted to Orthodox Judaism. If you delete from the Jewish People all the Jews who are not affiliated to a synagogue, then you are in contradiction with the Holy Baal Shem Tov who said that every Jew is like a diamond. Even if the diamond is covered with mud, when you take off the mud it is a diamond ( teaching of Rabbi Shlomo Carlebach ). Amy Winehouse, thank you for reminding me the right spelling, was a diamond and 100 % Jewish.

 

ONE YEAR AGO THE FAMOUS JEWISH ARTIST WINEHOUSE PASSED AWAY

 

I believe it's spelled Winehouse. Calling her Jewish is like saying you speak Mandarin. She was not affiliated or in any way involved and you can't exactly say her lifestyle was typically Jewish in any way.. Why the need to even mention it...?

Best,
Hillel

Sent from the road...

On Jul 29, 2012 10:17 AM, "David Orbach" <jerusalemfolk@013net.net> wrote:

 

Amy Jade WinehOUSE (14 September 1983 – 23 July 2011) was an English Jewish singer and songwriter known for her powerful deep contralto vocals and her eclectic mix of musical genres

She died of alcohol poisoning on 23 July 2011. Her album Back to Black subsequently became the UK's best selling album of the 21st century. In 2012, She was listed at number 26 on  100 Greatest Women In Music.

 Family and friends attended her funeral on 26 July 2011 in north London at a private service led by Rabbi Frank Hellner. Winehouse's parents decided to sit shiva,  and set up a foundation in her name, to help those affected by drug addiction.

 

Here is the famous duet of Amy Whinehouse with Mick Jagger

 

http://www.youtube.com/watch?v=TQQzudglm2U

 

 

 

www.davidorbach.com

 

http://davidfromjerusalem.blogspot.com/

 

 

 

 

ONE YEAR AGO THE FAMOUS JEWISH ARTIST WineHOUSE PASSED AWAY

The definition of a Jew is somebody whose mother is Jewish or who converted to Orthodox Judaism. If you delete from the Jewish People all the Jews who are not affiliated to a synagogue, then you are in contradiction with the Holy Baal Shem Tov who said that every Jew is like a diamond. Even if the diamond is covered with mud, when you take off the mud it is a diamond ( teaching of Rabbi Shlomo Carlebach ). Amy Wine house, thank you for reminding me the right spelling, was a diamond and 100 % Jewish.

 

ONE YEAR AGO THE FAMOUS JEWISH ARTIST WHINEHOUSE PASSED AWAY

 

I believe it's spelled Winehouse. Calling her Jewish is like saying you speak Mandarin. She was not affiliated or in any way involved and you can't exactly say her lifestyle was typically Jewish in any way.. Why the need to even mention it...?

Best,
Hillel

Sent from the road...

On Jul 29, 2012 10:17 AM, "David Orbach" <jerusalemfolk@013net.net> wrote:

 

Amy Jade WinehOUSE (14 September 1983 – 23 July 2011) was an English Jewish singer and songwriter known for her powerful deep contralto vocals and her eclectic mix of musical genres

She died of alcohol poisoning on 23 July 2011. Her album Back to Black subsequently became the UK's best selling album of the 21st century. In 2012, She was listed at number 26 on  100 Greatest Women In Music.

 Family and friends attended her funeral on 26 July 2011 in north London at a private service led by Rabbi Frank Hellner. Winehouse's parents decided to sit shiva,  and set up a foundation in her name, to help those affected by drug addiction.

 

Here is the famous duet of Amy Whinehouse with Mick Jagger

 

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