Friday, June 29, 2012

ABBAS REFUSE D'INTEGRER LES REFUGIES PALESTINIENS AU NOUVEL ETAT

 

 

Abbas refuse d’intégrer les réfugiés palestiniens au nouvel Etat. La vraie signification du vote onusien par Emmanuel Navon

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La démarche de Mahmoud Abbas devant le Conseil de Sécurité de l'ONU semble absurde et vouée à l'échec. D'où la légitime interrogation: "Mais que va t il faire dans cette galère ?".

A l'analyse, plusieurs réponses semblent motiver cette stratégie où "qui semble perdre espère gagner": si Abbas obtient un Etat Palestinien à l'ONU il est politiquement et probablement physiquement mort, du moins en grand danger, car le Hamas vraisemblablement majoritaire risque fort de ne jamais lui pardonner. En effet, la reconnaissance d'un Etat Palestinien dans le cadre d'une solution à deux Etats pour deux peuples est implictement la reconnaissance de l'Etat d'Israël, ce que le Hamas se refuse de faire.

De plus, un échec devant le Conseil de Sécurité permettra une nouvelle fois de stigmatiser les Etats Unis et leur droit de veto. Mais ce n'est qu'une facette du prisme. Une autre des motivations d'Abbas réside dans la question du fameux "droit au retour" des réfugiés palestiniens.

Vidéo de la déclaration de Mahmoud Abbas le 27 août à Ramallah où il refuse d'accorder la citoyenneté palestinienne aux réfugiés palestiniens en fin d'article

La vraie signification du vote onusien

Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, justifie son choix de l'unilatéralisme par l'absence de négociations avec Israël. Son attitude rappelle l'anecdote du délinquant qui, après avoir assassiné ses parents, présente au tribunal comme circonstance atténuante le fait qu'il est orphelin. Depuis l'élection presque simultanée du président américain Barak Obama et du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, Mahmoud Abbas a refusé de négocier avec Israël.

Son prétexte principal a été la poursuite des constructions israéliennes dans les territoires occupés. Or Mahmoud Abbas négocia avec le gouvernement d'Ehoud Olmert sans exiger un gel de ces constructions. Et lorsque le gouvernement Nétanyahou finit par accéder à l'exigence de Mahmoud Abbas, ce dernier continua de boycotter les négociations avec Israël sous prétexte que le gel ne s'appliquait pas à Jérusalem. Ce n'est pas un hasard si Barack Obama, dont l'un des premiers appels téléphoniques en tant que président fut pour Mahmoud Abbas, ne lui a pas adressé la parole depuis le mois de février.

Pourquoi Mahmoud Abbas fuit-il les négociations ? Parce que les négociations précédentes entre Israël et les Palestiniens ont toujours eu pour effet de révéler que ces derniers refusent d'abandonner le "droit au retour", et donc de reconnaître Israël comme l'Etat-nation du peuple juif. C'est la raison pour laquelle Yasser Arafat rejeta la proposition de paix d'Ehoud Barak en juillet 2000 ainsi que le plan Clinton en décembre 2000.

Et c'est également la raison pour laquelle M. Abbas rejeta la proposition de paix d'Ehoud Olmert de 2008, proposition qui aurait abouti à la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 (avec des échanges territoriaux), à la division de Jérusalem, et à l'entrée de milliers de réfugiés palestiniens en Israël. M. Abbas lui-même révéla la véritable raison de son rejet dans une interview au Washington Post, en mai 2009 : le fossé est "énorme", dit-il, entre la proposition Olmert et la position palestinienne, à cause de la question des réfugiés.

Sous couvert de l'expression humanitaire "droit au retour", les Palestiniens exigent qu'Israël intègre des millions d'Arabes, descendants supposés ou réels des réfugiés palestiniens de 1948. Parce que cette exigence (par ailleurs sans fondement en droit international) ferait d'Israël un Etat binational avec une majorité arabe, il est évident qu'elle est incompatible avec la solution de deux Etats pour deux nations.

Même les dirigeants les plus favorables aux Palestiniens comprennent cette incompatibilité et cette contradiction. Et même la gauche israélienne n'est pas prête à signer un accord de paix au prix d'un suicide national. Le président de l'Autorité palestinienne sait que le prix à payer pour un Etat palestinien dans le cadre d'un accord de paix avec Israël est l'abandon du "droit au retour". C'est parce qu'il refuse de payer ce prix qu'il tente d'obtenir un Etat "gratuitement" par le biais de l'ONU. Cette tentative est juridiquement futile.

L'ONU ne peut pas créer d'Etats. Contrairement à une idée répandue et erronée, l'ONU n'a pas créé l'Etat d'Israël. Le vote de l'Assemblée générale du 29 novembre 1947 ne fit qu'approuver la recommandation du Comité spécial des Nations unies pour la Palestine (Unscop) de diviser le mandat britannique entre un Etat arabe et un Etat juif.

Comme toutes les décisions de l'Assemblée générale, il s'agissait là d'une recommandation, qui n'est pas exécutoire en droit international. Un vote de l'Assemblée générale sur la reconnaissance d'un Etat palestinien sera sans conséquence juridique. Par ailleurs, ce vote a déjà eu lieu, puisque le 15 décembre 1988 l'Assemblée générale a "reconnu" à une forte majorité (104 pour, 2 contre, 36 abstentions) l'Etat palestinien déclaré par Yasser Arafat à Alger en novembre 1988.

Seul le Conseil de sécurité peut décider de l'admission de nouveaux Etats à l'ONU. Or comment accepter un Etat qui n'existe pas ? La Palestine ne peut pas devenir un Etat sans déclarer préalablement son indépendance. Une telle déclaration (qui n'a toujours pas été faite par Mahmoud Abbas) constituerait une violation de l'article 31 des accords d'Oslo. Par ailleurs, l'Autorité palestinienne ne répond pas à tous les critères du droit international pour être considérée comme un Etat. Il n'y a pas un gouvernement palestinien mais deux (l'OLP à Ramallah et le Hamas à Gaza).

Quant au territoire palestinien, il n'est pas défini mais contesté, puisqu'il n'y a jamais eu d'Etat palestinien souverain dans le passé et que l'ancienne démarcation entre Israël et la Jordanie (entre 1949 et 1967) n'était pas une frontière internationale mais une ligne d'armistice temporaire.

Bien que juridiquement futile, le vote de l'Assemblée générale aura pour effet de légitimer l'idée que la création d'un Etat palestinien n'a pas à être conditionnée par la reconnaissance d'Israël comme Etat-nation du peuple juif. Les pays qui voteront pour cette résolution se rendront complices de la perpétuation du conflit et de la remise en cause du droit du peuple juif à disposer de lui-même.

 

 

Adieu la France Adieu l'Algerie

 http://www.youtube.com/watch?v=h8DMZviO6J0&list=UUqZ_aaluuNxoj4ox5CJ7PnA&index=1&feature=plcp

 

A new movie making fun of Arab dictators, the Dictator, by Sacha Cohen.

After the movie “ The dictator” by Charlie Chaplin, the director Sacha Cohen makes fun of the Arab dictators.

 For instance Ghadafi with his non sense, and his female body guards.

Ahmadinadjad with his obsession for nuclear power and Saddam who eliminates all the people around him including the athletes.

 

The Arab dictator is forced to come to New York to give democracy to his country. Only after marrying his new wife she tells him she is Jewish. Here is a short trailer, very funny. Yoy can download the movie on the net. I ask an Arab RN what he thinks about making funny movies about Arab dictators. He told me it is good because if you make fun of a dictator in an Arab country , you can lose your head. http://www.youtube.com/watch?v=0gqM0IVhWOo&feature=relmfu

 

 

Tuesday, June 26, 2012

GRAND SONDAGE SUR L'ANTISEMITISME

Afin de mieux connaître le ressenti de notre communauté face à l’antisémitisme, nous vous demandons de bien vouloir participer et faire participer vos amis (de notre communauté) à ce sondage.

Ce sondage s’inscrit dans le cadre d’une réflexion sur l’état de l’antisémitisme en France et sur les mesures à prendre.

Il est clair que nous ne pouvons plus accepter d’entendre que seules les mesures de sécurité indispensables pour nos enfants et pour nous, sont l’unique réponse au problème.

Comme tous les autres citoyens, nous voulons vivre libres, en France, et nous devons exiger des pouvoirs publics de le rester sans avoir à quitter nos maisons pour changer de quartier, de ville ou de pays à cause de l’antisémitisme.

Il est grand temps de combattre ce fléau à sa racine, et non se contenter de mesures de sécurité alors que l’antisémitisme est alimenté tous les jours, dans les écoles, les lycées, les universités, les médias, et surtout par les propagandistes qui ont toute liberté de répandre leur haine malfaisante.

POUR PARTICIPER A CE SONDAGE, VEUILLEZ CLIQUER SUR LE LIEN. SOYEZ NOMBREUX A LE FAIRE.

 

 

 http://www.youtube.com/watch?v=8p3nW8IIEdk

 

Adieu la France Adieu l'Algerie

 http://www.youtube.com/watch?v=h8DMZviO6J0&list=UUqZ_aaluuNxoj4ox5CJ7PnA&index=1&feature=plcp

 

Monday, June 25, 2012

Amazing Travelling-Adventure Camp in Israel! Register NOW!!

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Machane Mitgalgel
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•Boys & Girls 10-15. / Bnei Akiva style / Dati-Leumi (separate co-ed) environment.
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Space is limited. Register now at: www.mitgalgel.com Contact us / questions: info@mitgalgel.com or call 052 977-0576 or 052 555-1502 or 718 535-5750 or 516-428-8525 
Health & Safety: Group accompanied by paramedic, staff with First Aid training, and armed security. Guarded camp sites and lodging arrangements. Camp infrastructure and insured framework provided by Biranit-Pisga Etgarim Ltd, certified travel guides and activity instructors.
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Sunday, June 24, 2012

UNE SEMAINE D'ATROCITES MUSULMANES EN FRANCE

Killian, 13 ans, n’avait aucune chance contre Souleymane, jeune musulman de 17 ans dont la culture de violence est omniprésente d’Afghanistan au 93 en passant par Gaza

Il est 10 heures, c’est la récréation au collège Cleunay de Rennes. Souleiman 17 ans, s’en prend à Killian 13 ans. Souleiman est musulman : il s’attaque à la gorge, et étrangle sa jeune victime, qui reste sur le carreaux, inanimée. Un professeur lui fait un massage cardiaque, les pompiers le transportent à l’hôpital en évitant les « quartiers sensibles » ou les camions de pompiers se font caillasser. A l’hôpital Anne-de-Bretagne, au sud de Rennes, le jeune Killian est mort.

La famille de Killian est brisée. Leur vie s’est arrêtée ce matin 23 juin 2012. Je présente toutes mes condoléances et mes pensées émues à cette famille déchirée par la douleur et la perte de leur enfant.

Les autres collégiens, ceux qui ont assisté à la scène, sont sous le choc, traumatisés par l’image de cette victime de 13 ans sans connaissance sur le bitume de la cour de récré.

A Lyon , il y a quelques jours, un autre garçon de 14 ans a été aspergé d’essence au pied de l’immeuble du quartier des Marronniers, une autre cité « classée sensible ». Sensible à quoi ? Un jeune musulman a vidé une bouteille d’essence sur un autre du même âge, puis a mis le feu à ses vêtements. La victime a été brûlée au troisième degré, et a été transportée aux urgences par un voisin.

A Saint Denis en région parisienne , 5 jeunes musulmans de 14 à 16 ans ont violé une adolescente de 13 ans. A deux reprises. Ils sont tous scolarisés au collège Garcia-Lorca, à St Denis. Les viols se sont produits dans les parties communes de la cité. Deux filles ont joué les rabatteuses, et ont manipulé l’adolescente pour l’entrainer vers l’endroit où elle a été violée, une première fois par cinq garçons, une seconde fois par trois d’entre eux. Quelle autre culture que l’islam est si pervertie que des jeunes mineurs violent régulièrement d’autres mineures ?

La famille a décidé de quitter la ville le plus vite possible. Elle a peur de représailles pour avoir brisé la loi du silence dit la dépêche. Ce qu’il faut comprendre, c’est que d’autres cas existent, et que personne n’en parle, de peur.

En septembre de l’année dernière déjà, à Carpentras ,une trentaine de « jeunes » de 16 à 22 ans avaient été jugés pour avoir violé pendant un mois, dans des caves ou dans des hôtels, une jeune fugueuse de 14 ans, qui avait fini par s’enfuir. Le procès, qui laisse la justice transformer les violeurs en « enfants terribles » fut à vomir, il mérite qu’on y revienne.

A Dignes-les-bains , avant hier soir 21 juin, la fête de la musique a dégénéré en affrontements communautaire. 200 musulmans ont attaqué le commissariat après que trois « jeunes » – trois musulmans donc, qui avaient agressé des policiers, se soient fait interpeller. Les policiers ont dû user de grenades lacrymogènes pour se dégager. Deux policiers ont été blessés et brièvement hospitalisés. Des enquêtes judiciaires, aussi coûteuses qu’inutile puisque ces barbares ne seront pas inquiétés, est en cours.

 

De plus en plus de voitures brûlées à Clermont-Ferrand

PS : On me reproche régulièrement de mentionner la religion des délinquants et des criminels. Tant que personne n’osera examiner les causes du taux très élevé de criminalité chez les musulmans, tant que les médias tenteront de le cacher, pour donner à croire qu’il est en baisse, j’entends user de ma liberté de parole pour la rappeler, surtout lorsqu’encore un adolescent a été tué.

Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour 
www.Dreuz.info

 

 

 

Saturday, June 23, 2012

KEITH JARRETT, LAST SOLO

Here is Keith Jarret's

encore performance

 

This recording is from

"Keith Jarrett: Last Solo,"

 

His virtuoso playing

is simply beyond words.

 

http://www.jazzonthetube.com/page/255.html

 

Perkins

 

 

 

Wednesday, June 20, 2012

L'IMPORTANCE DE LA JOIE, RAV AVINER

Question : Il y a quelques années, j'ai commis une faute grave qui, jusqu'à présent, continue à m'obséder même si, avec l'aide de Dieu, je m'en suis repenti et parviens à m'élever bien que, parfois, j'en commette d'autres. J'ai honte de moi et suis indigne de vivre.

 

Réponse : Vous êtes un être sensible et moral, puisse tout le monde vous ressembler. Pourtant, vous commettez une faute grave, la tristesse, maladie maligne qui vous ronge de l'intérieur.

 

Notre grand Maître, Maïmonide, explique en substance que les voies qui mènent à Dieu requièrent un corps sain car il est impossible de Le connaître si le corps est malade ("hilchot Dé.ot" IV, 1), constatation qui vaut, à plus forte raison, pour l'esprit. Or tristesse et mélancolie sont des maladies de l'âme mais aussi une faute grave, comme le mentionne un verset de la Thora : "Quand tu jouissais de l'abondance, tu n'as pas servi l'Eternel avec joie et le cœur content. Tu serviras donc tes ennemis" (Deut. XXVIII, 47-48). Ainsi, la colère divine n'a été déclenchée ni par les perversions morales, ni par les fautes généralement considérées comme les plus graves (se livrer à l'idolâtrie, verser le sang, enfreindre les interdits sexuels, et autres), mais par le fait que les gens pourtant pieux servaient l'Eternel avec tristesse et mélancolie.

 

D'aucuns objecteraient qu'on ne saurait se montrer léger à l'égard de fautes commises envers Dieu. - Assurément, mais on doit mettre une limite à la tristesse et même au deuil. A propos d'un être cher décédé, nos Sages ont prescrit : Trois jours pour le pleurer, sept pour faire des oraisons funèbres, trente jours ou un an pour porter le deuil, pas indéfiniment. Même à la mort de Saül, premier roi d'Israël, "l'Eternel dit à Samuel : "Jusqu'à quand t'affligeras-t-u au sujet de Saül" (Sam. I, XVI, 1) ? Même si on a sombré dans la faute, on doit se repentir et aller de l'avant, tel un officier qui continue à donner l'assaut bien qu'il voit ses soldats tomber autour de lui. En aucun cas, il ne songerait à s'arrêter pour les pleurer.

 

En Allemagne, certains rituels de prières indiquaient : "A ce passage, on pleur", entendu par-là qu'on ne doit pas pleurer durant toute la prière mais uniquement là où il le faut. Avant tout, on doit éviter d'attrister autrui.

 

Dans ses sermons, un homme avait pour habitude de fustiger sa communauté en disant que, par ses fautes, elle différait la Venue du Messie. Et Rabbi Zoucha d'Antipoli de lui faire remarquer : "C'est vous qui la différez par la tristesse que vous suscitez au lieu de mettre en valeur ses mérites. Signalons, en passant, qu'on ne doit pas prendre trop à cœur les tracas. Mieux vaut exercer telle profession banale dans la joie que telle autre, prestigieuse, dans la mélancolie et le désespoir.

 

Un homme vint trouver le 'Hozé de Lublin pour lui dire que les mauvaises pensées qui l'assaillaient constamment le rendaient taciturne. "Chassez la tristesse", lui répondit le Juste en manière de réconfort, "car elle nuit à l'exercice du Culte divin plus que la faute qui vous attriste. Le Satan vise moins à faire fauter qu'à rendre triste pour que l'on faute, se repente et retombe dans la faute. Par-là, il prend les âmes malheureuses au piège du désespoir".

Soyez joyeux, voilà la règle.

 

Pour poser vos questions au Rav Chlomo Aviner chlit"a en ligne, cliquez: http://www.ozleisrael.org

 

 

 

http://davidfromjerusalem.blogspot.com/

 

Adieu la France Adieu l'Algerie

 http://www.youtube.com/watch?v=h8DMZviO6J0&list=UUqZ_aaluuNxoj4ox5CJ7PnA&index=1&feature=plcp

 

Sunday, June 17, 2012

AGRICULTEUR ARABE

--- Agriculteur arabe 
>>>Ali rencontre Kadour à la sortie de la mosquée et ils parlent de la famille.-  Que fait ton fils maintenant ?-  Il est agriculteur à Paris… -  Agriculteur à Paris ? Mais tu rêves, ce n'est pas possible !- Si, si, il habite aux Champs-Elysées et il travaille au Champ-de-Mars.- Ben, que fait-il ?- Il m'a dit qu'il vendait de l'herbe et qu'il récoltait du blé !

 

 

 

 

 

David Orbach plays Flamenco

http://www.youtube.com/watch?v=8p3nW8IIEdk

 

Adieu la France Adieu l'Algerie

 http://www.youtube.com/watch?v=h8DMZviO6J0&list=UUqZ_aaluuNxoj4ox5CJ7PnA&index=1&feature=plcp

 

Saturday, June 16, 2012

Mot d'un ennemi d'Israel, Roger Garaudy.

Décédé mercredi à 98 ans à Chennevières (Val-de-Marne), le résistant et agrégé de philo Roger Garaudy – qui fut jusqu’en 1970, date de son exclusion du parti, une des hautes figures du PC – aura montré tout au long sa vie plusieurs visages. Converti a l’Islam il devient un champion pour la negation de la Shoah
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/mort-de-roger-garaudy-du-pc-au-negationnisme-un-itineraire-fou-237291.html

 

 

 

http://davidfromjerusalem.blogspot.com/

 

 

Adieu la France Adieu l'Algerie

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Monday, June 11, 2012

Can you cause pain and then say he is too sensitive

Some people feel that they have a right to say whatever they wish and that it is up to those who have to hear them to work on themselves not to be hurt by what they hear. "It's not what I say to you that causes you pain,' they will say. "Rather, it is the way that you take it. It's your own attitude that is causing you the suffering. Change your attitude and you won't have any problem. Since it's all your fault, I don't need to be careful with what I say to you."

 

Yes, it is true that a person's subjective evaluation of a statement is what causes them emotional pain. But this does not give anyone the right to insult others and claim that they should develop coping skills. If a person does feel pain, even though theoretically they may be able to become oblivious to the negative statements of others, we need to be careful not to say anything that will cause them that pain. We need to deal with the actual reactions of any given individual.

 

www.davidorbach.com

 

http://davidfromjerusalem.blogspot.com/

 

David Orbach plays Flamenco

http://www.youtube.com/watch?v=8p3nW8IIEdk

 

Adieu la France Adieu l'Algerie

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Saturday, June 9, 2012

HANK CRAWFORD " Don't cry"

The late Hank Crawford passed away,

on January 29th 2009, at age 74.

 

He was a soul jazz alto

saxophonist, arranger, songwriter,

and musical director for Ray Charles

before embarking on a solo career.

 

Here he plays "Don't Cry Baby."

 

http://www.jazzonthetube.com/page/229.html

 

Perkins

 

 

 

Friday, June 8, 2012

Les Juifs en Chine

Suite et fin de cet article fort instructif :

II. La communauté juive de Kaifeng

D'où venaient les Juifs de Kaifeng ?

Une seule information précise nous est donnée, par les stèles que nous avons mentionnées, des stèles érigées sur l'emplacement de la synagogue.

D'après leurs inscriptions, on peut supposer que les Juifs de Kaifeng seraient venus d'Inde, ce que semble corroborer la mention qui y est faite de toiles de coton apportées en tribu à l'empereur de Chine.

Le coton n'était alors pas cultivé dans ce pays. Il devait donc s'agir de coton indien, très apprécié des Chinois.

La tradition orale renforce par ailleurs une hypothétique origine indienne des Juifs de Kaifeng.

Des jésuites penchent, quant à eux, pour une origine persane, notamment en s'appuyant sur l'argument linguistique.

Jean Domenge note qu'ils baragouinent un peu le persan, qu'eux et les Mahométans appellent Farsi", un argument qui ne peut être tenu pour décisif dans la mesure où le persan était la lingua franca de la plupart des commerçants de l'Inde et des côtes de Chine.

L'origine indienne est donc sujette à caution.

Les manuscrits apportés par ces immigrants ont été en grande partie détruits par des intempéries et ceux qui ont survécu sont des dons d'autres communautés ou des copies postérieures aux désastres.

Précisons par ailleurs que l'hypothèse de l'origine indienne n'exclut pas l'origine persane : l'Inde aurait pu n'être qu'une étape entre la Perse et Kaifeng.

Mais il y a plus.

L'étude des livres de prières en usage à Kaifeng révèle des ressemblances notables avec les rituels yéménites. Nadine Perront remarque :

Nous sommes aujourd'hui incapables de savoir s'ils (les Juifs de Kaifeng) sont arrivés de Perse par l'Inde ou du Yemen par l'Afghanistan, s'ils ont emprunté la voie maritime ou la route des caravanes, si l'immigration a été massive ou bien s'est faite en plusieurs vagues et, dans ce cas, sur combien d'années ou de siècles.

Une seule certitude : ils ne sont ni des exilés de l'époque pré-talmudique ni des caraïtes. Rabbanites, ils se conforment aux préceptes de Maïmonide.

Leurs prières et leur liturgie sont en parfait accord avec les principes talmudiques."

Il existe deux hypothèses sur la date de l'arrivée des Juifs à Kaifeng.

Et aucun indice ne permet encore de trancher en faveur de l'une ou de l'autre.

Pour certains sinologues, les Juifs sont arrivés entre 960 et 1126, sous la dynastie des Song ; pour d'autres, la date de construction de leur première synagogue (1163) pourrait plus ou moins correspondre à leur arrivée.

Quelle fut l'importance numérique de cette communauté juive des lointains ? La stèle de 1489 rapporte que les familles juives de Kaifeng regroupent alors dix-sept patronymes, tous gravés dans la pierre.

Ces patronymes sont à coup sûr ceux qu'ils portaient au moment où fut gravée ladite stèle, et non à l'époque de leur arrivée, des patronymes dont ils ont probablement hérité sous les Ming.

La stèle de 1663 n'en mentionne plus que sept, autant de patronymes qui seront confirmés au XIXe siècle tant par les voyageurs que par un manuscrit acquis en 1851 et conservé à la Hebrew Union College of Cincinnati, un registre généalogique des sept familles compilé aux alentours de 1670.

Ce document laisse entendre qu'au XVIIe siècle la communauté juive de Kaifeng comptait entre 750 et 850 membres répartis sur trois générations.

La synagogue de Kaifeng a été détruite à trois reprises au cours des siècles. Seule la dernière version nous est connue, grâce aux travaux scrupuleux des jésuites.

Ce que nous savons des deux premières versions nous est fourni par les textes en chinois des trois stèles commémoratives, érigées à l'occasion des travaux de construction et de restauration de la synagogue.

Elles indiquent 1163 comme année de l'inauguration de la première synagogue qui sera restaurée en 1279, 1421 et 1445.

En 1461, elle est emportée par une crue et reconstruite en 1489.

En 1512, une autre stèle est érigée afin de célébrer la construction de bâtiments annexes et la restauration du pavillon qui abrite la stèle de 1489. En 1642, une crue emporte la synagogue.

Une stèle nous apprend que sa reconstruction débute en 1653.

Cette synagogue a été scrupuleusement décrite, notamment par les jésuites Paul Gozani et Jean Domenge.

Il s'agit de la synagogue au temps de sa splendeur, au XVIIe et XVIIIe siècles. Au milieu du XIXe siècle, les voyageurs noteront son délabrement.

En 1866, William Alexander Parsons Martin n'en retrouvera rien.

La crue de 1642 a emporté la ville de Kaifeng, la synagogue et ses manuscrits. Le rabbin parvient à reconstituer un rouleau complet à partir de fragments sauvés des eaux.

Deux autres rouleaux sont pareillement recomposés.

Enfin, dix copies sont faites à partir de ces trois manuscrits reconstitués.

En 1851, deux délégués protestants chinois ne dénombrent que douze rouleaux et en achètent la moitié, dont un sauvé des eaux et tout rapetassé ; en 1866, William Alexander Parsons Martin en achète deux ; en 1870, le diplomate autrichien Karl von Scherzer en achète un ; et en 1899, Mgr. Volonteri en achète un autre. Nul ne sait ce qu'il est advenu des autres rouleaux.

Ces acquisitions sont actuellement la possession de musées et de bibliothèques, à Jérusalem, Londres, Cambridge, Oxford, Philadelphie, New York, Vienne et Paris.

En 1850, les deux délégués chinois avaient également fait l'acquisition de six volumes des sections du Pentateuque et de deux rituels de prières ; puis, l'année suivante, de vingt-neuf volumes de parachiot et de vingt-huit rituels de prières incluant une généalogie des principales figures juives de Kaifeng, du XVe siècle au XVIIe siècle.

L'étude de l'ensemble des manuscrits conservés révèle qu'ils sont conformes aux principes liturgiques édictés par Maïmonide et que les Juifs de Kaifeng observent les fêtes prescrites par le rite orthodoxe.

Les Juifs doivent composer avec le pouvoir, l'empereur et la religion dominante (le confucianisme), dans la mesure toutefois où ils ne la jugent pas contraire à leur foi.

A en croire les stèles et les inscriptions qui ornent la synagogue, judaïsme et confucianisme vivent alors en harmonie à Kaifeng.

Les fêtes, les rituels et les prescriptions religieuses vont s'étioler au fil du temps.

En 1867, Jacob Liebermann remarque par exemple que le Shabbat n'est plus observé.

Tous les voyageurs ont noté une certaine perméabilité aux solennités chinoises, perméabilité qui s'accentuera jusqu'à la complète disparition des solennités juives.

L'étiolement du judaïsme à Kaifeng s'explique essentiellement par l'appauvrissement des relations avec les Juifs de l'étranger et de Chine.

Vers 1800, la mort du dernier rabbin accélère la négligence des pratiques qui se teintent toujours plus d'apports chinois. Elles disparaissent dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Dans la Chine impériale, les Juifs ne sont exclus d'aucune charge, fonction ou profession.

Ils peuvent se présenter aux examens mandarinaux, pratiquer le commerce, l'agriculture, l'artisanat et même faire carrière dans l'armée et y atteindre le grade d'officier.

La stèle de 1663 fait état de vingt lettrés, quatorze officiers et quatre médecins, à une époque où la communauté est constituée de deux cent quarante-et-une familles.

Que s'est-il donc passé pour que cette communauté se retrouve dans un état qui ne va cesser d'empirer au cours du XIXe siècle, pour qu'elle en vienne à démonter sa synagogue afin de subvenir à ses besoins ?

Il faudrait bien sûr évoquer la politique xénophobe de l'empereur mandchou Yongcheng (1723-1735) puis de son fils Qianlong (1735-1796).

Précisons toutefois que cette politique touche tout le monde, notamment les missionnaires chrétiens, et qu'il ne peut en aucun cas être question d'antisémitisme.

Les Juifs sont regardés comme suspects non en tant que tels mais parce qu'ils ont entretenu d'étroites relations avec les jésuites.

Précisons également que c'est uniquement sous les dynasties étrangères que les minorités de l'Empire ont eu à souffrir de discriminations, sous les Yuan mongols et les Qing mandchous, jamais sous les dynasties chinoises.

Il est remarquable qu'une aussi petite communauté ait pu préserver aussi longtemps son identité, malgré les nombreux mariages mixtes, malgré son intégration dans la société chinoise, malgré son isolement dans un immense empire et l'oubli progressif de l'hébreu.

Il est probable que les Juifs arrivés à Kaifeng n'aient pas été pas accompagnés de leurs femmes et qu'ils aient contracté des mariages avec des non-Juives.

Le registre généalogique acquis par les délégués chinois signale que sous la dynastie des Ming, près d'un tiers de leurs épouses n'étaient pas juives — ce qu'elles devinrent par le mariage.

Les coutumes juives (notamment la circoncision et les règles du cacherout) n'étaient pas faciles à accepter pour ces femmes et leurs familles d'origine.

Au XIXe siècle, les unions mixtes sans conversion de l'épouse allaient devenir la règle, une situation qui allait de pair avec l'abandon des activités communautaires. 

Un très riche lien intitulé Les communautés juives de Chine" avec photographies du voyageur Rémi Huppert conduit par ailleurs à de nombreux liens qui permettront aux curieux d'en savoir plus :

http://www.modia.org/communaut/chin...

Un lien YouTube intitulé Kaifeng, ses Juifs chinois et la ville" (durée 13 mn 34) :

http://www.youtube.com/watch?v=x1No...

Un lien YouTube intitulé Chinese Jews from Kaifeng arrive in Israel 2009" (durée 4 mn 34), un documentaire produit par Shavei Israel :

http://www.youtube.com/watch?v=edht...

Olivier Ypsilantis/Zakhor On Line

Tags : Chine Juifs Kaifeng Confucius Ming Mandchous Yioncheng

Qianlong Yuan Thorah Scrolls

Suite et fin de cet article fort instructif :

II. La communauté juive de Kaifeng

D'où venaient les Juifs de Kaifeng ?

Une seule information précise nous est donnée, par les stèles que nous avons mentionnées, des stèles érigées sur l'emplacement de la synagogue.

D'après leurs inscriptions, on peut supposer que les Juifs de Kaifeng seraient venus d'Inde, ce que semble corroborer la mention qui y est faite de toiles de coton apportées en tribu à l'empereur de Chine.

Le coton n'était alors pas cultivé dans ce pays. Il devait donc s'agir de coton indien, très apprécié des Chinois.

La tradition orale renforce par ailleurs une hypothétique origine indienne des Juifs de Kaifeng.

Des jésuites penchent, quant à eux, pour une origine persane, notamment en s'appuyant sur l'argument linguistique.

Jean Domenge note qu'ils baragouinent un peu le persan, qu'eux et les Mahométans appellent Farsi", un argument qui ne peut être tenu pour décisif dans la mesure où le persan était la lingua franca de la plupart des commerçants de l'Inde et des côtes de Chine.

L'origine indienne est donc sujette à caution.

Les manuscrits apportés par ces immigrants ont été en grande partie détruits par des intempéries et ceux qui ont survécu sont des dons d'autres communautés ou des copies postérieures aux désastres.

Précisons par ailleurs que l'hypothèse de l'origine indienne n'exclut pas l'origine persane : l'Inde aurait pu n'être qu'une étape entre la Perse et Kaifeng.

Mais il y a plus.

L'étude des livres de prières en usage à Kaifeng révèle des ressemblances notables avec les rituels yéménites. Nadine Perront remarque :

Nous sommes aujourd'hui incapables de savoir s'ils (les Juifs de Kaifeng) sont arrivés de Perse par l'Inde ou du Yemen par l'Afghanistan, s'ils ont emprunté la voie maritime ou la route des caravanes, si l'immigration a été massive ou bien s'est faite en plusieurs vagues et, dans ce cas, sur combien d'années ou de siècles.

Une seule certitude : ils ne sont ni des exilés de l'époque pré-talmudique ni des caraïtes. Rabbanites, ils se conforment aux préceptes de Maïmonide.

Leurs prières et leur liturgie sont en parfait accord avec les principes talmudiques."

Il existe deux hypothèses sur la date de l'arrivée des Juifs à Kaifeng.

Et aucun indice ne permet encore de trancher en faveur de l'une ou de l'autre.

Pour certains sinologues, les Juifs sont arrivés entre 960 et 1126, sous la dynastie des Song ; pour d'autres, la date de construction de leur première synagogue (1163) pourrait plus ou moins correspondre à leur arrivée.

Quelle fut l'importance numérique de cette communauté juive des lointains ? La stèle de 1489 rapporte que les familles juives de Kaifeng regroupent alors dix-sept patronymes, tous gravés dans la pierre.

Ces patronymes sont à coup sûr ceux qu'ils portaient au moment où fut gravée ladite stèle, et non à l'époque de leur arrivée, des patronymes dont ils ont probablement hérité sous les Ming.

La stèle de 1663 n'en mentionne plus que sept, autant de patronymes qui seront confirmés au XIXe siècle tant par les voyageurs que par un manuscrit acquis en 1851 et conservé à la Hebrew Union College of Cincinnati, un registre généalogique des sept familles compilé aux alentours de 1670.

Ce document laisse entendre qu'au XVIIe siècle la communauté juive de Kaifeng comptait entre 750 et 850 membres répartis sur trois générations.

 

La synagogue de Kaifeng a été détruite à trois reprises au cours des siècles. Seule la dernière version nous est connue, grâce aux travaux scrupuleux des jésuites.

Ce que nous savons des deux premières versions nous est fourni par les textes en chinois des trois stèles commémoratives, érigées à l'occasion des travaux de construction et de restauration de la synagogue.

Elles indiquent 1163 comme année de l'inauguration de la première synagogue qui sera restaurée en 1279, 1421 et 1445.

En 1461, elle est emportée par une crue et reconstruite en 1489.

En 1512, une autre stèle est érigée afin de célébrer la construction de bâtiments annexes et la restauration du pavillon qui abrite la stèle de 1489. En 1642, une crue emporte la synagogue.

Une stèle nous apprend que sa reconstruction débute en 1653.

Cette synagogue a été scrupuleusement décrite, notamment par les jésuites Paul Gozani et Jean Domenge.

Il s'agit de la synagogue au temps de sa splendeur, au XVIIe et XVIIIe siècles. Au milieu du XIXe siècle, les voyageurs noteront son délabrement.

En 1866, William Alexander Parsons Martin n'en retrouvera rien.

La crue de 1642 a emporté la ville de Kaifeng, la synagogue et ses manuscrits. Le rabbin parvient à reconstituer un rouleau complet à partir de fragments sauvés des eaux.

Deux autres rouleaux sont pareillement recomposés.

Enfin, dix copies sont faites à partir de ces trois manuscrits reconstitués.

En 1851, deux délégués protestants chinois ne dénombrent que douze rouleaux et en achètent la moitié, dont un sauvé des eaux et tout rapetassé ; en 1866, William Alexander Parsons Martin en achète deux ; en 1870, le diplomate autrichien Karl von Scherzer en achète un ; et en 1899, Mgr. Volonteri en achète un autre. Nul ne sait ce qu'il est advenu des autres rouleaux.

Ces acquisitions sont actuellement la possession de musées et de bibliothèques, à Jérusalem, Londres, Cambridge, Oxford, Philadelphie, New York, Vienne et Paris.

En 1850, les deux délégués chinois avaient également fait l'acquisition de six volumes des sections du Pentateuque et de deux rituels de prières ; puis, l'année suivante, de vingt-neuf volumes de parachiot et de vingt-huit rituels de prières incluant une généalogie des principales figures juives de Kaifeng, du XVe siècle au XVIIe siècle.

L'étude de l'ensemble des manuscrits conservés révèle qu'ils sont conformes aux principes liturgiques édictés par Maïmonide et que les Juifs de Kaifeng observent les fêtes prescrites par le rite orthodoxe.

Les Juifs doivent composer avec le pouvoir, l'empereur et la religion dominante (le confucianisme), dans la mesure toutefois où ils ne la jugent pas contraire à leur foi.

A en croire les stèles et les inscriptions qui ornent la synagogue, judaïsme et confucianisme vivent alors en harmonie à Kaifeng.

Les fêtes, les rituels et les prescriptions religieuses vont s'étioler au fil du temps.

En 1867, Jacob Liebermann remarque par exemple que le Shabbat n'est plus observé.

Tous les voyageurs ont noté une certaine perméabilité aux solennités chinoises, perméabilité qui s'accentuera jusqu'à la complète disparition des solennités juives.

L'étiolement du judaïsme à Kaifeng s'explique essentiellement par l'appauvrissement des relations avec les Juifs de l'étranger et de Chine.

Vers 1800, la mort du dernier rabbin accélère la négligence des pratiques qui se teintent toujours plus d'apports chinois. Elles disparaissent dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Dans la Chine impériale, les Juifs ne sont exclus d'aucune charge, fonction ou profession.

Ils peuvent se présenter aux examens mandarinaux, pratiquer le commerce, l'agriculture, l'artisanat et même faire carrière dans l'armée et y atteindre le grade d'officier.

La stèle de 1663 fait état de vingt lettrés, quatorze officiers et quatre médecins, à une époque où la communauté est constituée de deux cent quarante-et-une familles.

Que s'est-il donc passé pour que cette communauté se retrouve dans un état qui ne va cesser d'empirer au cours du XIXe siècle, pour qu'elle en vienne à démonter sa synagogue afin de subvenir à ses besoins ?

Il faudrait bien sûr évoquer la politique xénophobe de l'empereur mandchou Yongcheng (1723-1735) puis de son fils Qianlong (1735-1796).

Précisons toutefois que cette politique touche tout le monde, notamment les missionnaires chrétiens, et qu'il ne peut en aucun cas être question d'antisémitisme.

Les Juifs sont regardés comme suspects non en tant que tels mais parce qu'ils ont entretenu d'étroites relations avec les jésuites.

Précisons également que c'est uniquement sous les dynasties étrangères que les minorités de l'Empire ont eu à souffrir de discriminations, sous les Yuan mongols et les Qing mandchous, jamais sous les dynasties chinoises.

Il est remarquable qu'une aussi petite communauté ait pu préserver aussi longtemps son identité, malgré les nombreux mariages mixtes, malgré son intégration dans la société chinoise, malgré son isolement dans un immense empire et l'oubli progressif de l'hébreu.

Il est probable que les Juifs arrivés à Kaifeng n'aient pas été pas accompagnés de leurs femmes et qu'ils aient contracté des mariages avec des non-Juives.

Le registre généalogique acquis par les délégués chinois signale que sous la dynastie des Ming, près d'un tiers de leurs épouses n'étaient pas juives — ce qu'elles devinrent par le mariage.

Les coutumes juives (notamment la circoncision et les règles du cacherout) n'étaient pas faciles à accepter pour ces femmes et leurs familles d'origine.

Au XIXe siècle, les unions mixtes sans conversion de l'épouse allaient devenir la règle, une situation qui allait de pair avec l'abandon des activités communautaires. 

Un très riche lien intitulé Les communautés juives de Chine" avec photographies du voyageur Rémi Huppert conduit par ailleurs à de nombreux liens qui permettront aux curieux d'en savoir plus :

http://www.modia.org/communaut/chin...

Un lien YouTube intitulé Kaifeng, ses Juifs chinois et la ville" (durée 13 mn 34) :

http://www.youtube.com/watch?v=x1No...

Un lien YouTube intitulé Chinese Jews from Kaifeng arrive in Israel 2009" (durée 4 mn 34), un documentaire produit par Shavei Israel :

http://www.youtube.com/watch?v=edht...

Olivier Ypsilantis/Zakhor On Line

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