Monday, October 28, 2013

MUSIC THERAPY

Recently I have been thinking about
different therapy options for folks on the
autism spectrum.

http://www.youtube.com/watch?v=5PT9AYwpD3I

Sometimes it can be helpful to break out of
the norm and try something different.

Have you ever thought about trying music
therapy?

If there is one thing that "makes sense" to
people on the spectrum it is routine.

Music has a "routine" of sorts, with patterns
and rhythms.  For people on the spectrum
this is very comforting.

Please take a look at this video and learn
about music therapy.

http://www.youtube.com/watch?v=5PT9AYwpD3I

Friday, October 25, 2013

Blue harp forever

In an intimate performance caught on

film during a session at a Canadian

recording studio Same Myers blows

harp for a memorizing performance.

 

He is best known as the former drummer of Elmore James and more recently, the singer with Anson Funderburgh & The Rockets.

 

Video:

 

http://www.reallytheblues.com/page/24928.html

 

Tuesday, October 22, 2013

QUAND FAUT IL SE MARIER? RAV AVINER

L'âge du mariage – A quel âge doit-on se marier? A dix-huit ans, comme le prescrivent nos Sages ? Mais je voudrais d'abord apprendre un métier !

Réponse – De nos jours, on se marie plus tard, entre 20 et 25 ans, suivant la maturité. En revanche, après 25 ans, on a une personnalité déjà passablement élaborée de sorte qu'il vaut mieux se marier plus tôt. Partant, apprenez d'abord la profession qui vous plaît plutôt que d'exercer toute votre vie un métier que vous n'aimez pas ; vous pouvez vous dispenser des deux ans de Service national ; quant à la formation professionnelle, elle est subordonnée à chaque cas particulier.

L'Internet – On ne peut pas, semble-t-il, se marier par Internet, d'autant plus qu'il ne donne pas d'informations sur l'autre et qu'on peut très facilement se laisser abuser.

Réponse – l'Internet ne permet qu'un premier tri ; ensuite, si les choses semblent sérieuses, vous pouvez échanger vos coordonnées, prendre vos renseignements sur l'autre et, enfin seulement, vous rencontrer. Mais l'Internet a quand même ses avantages. C'est une méthode efficace et rapide de recherche, convient aux personnes timides et n'engendre pas de crises graves, mais il ne convient pas forcément à tout le monde.

Le "régime rapide" – En 7 minutes, peut-on véritablement connaître l'autre ? C'est stressant !

Réponse – C'est vrai, mais la méthode ne s'adresse qu'à des gens décontractés et ne permet qu'un premier tri.

Prendre d'abord tous les renseignements – Vous écrivez, Monsieur le Rabbin, qu'on doit préalablement s'informer le mieux possible et le plus objectivement ; mais les gens à qui on s'adresse sont nécessairement subjectifs puisqu'ils aiment ou détestent celui de qui on s'enquiert ! Et s'ils sont neutres, c'est qu'ils ne le connaissent pas encore.

Réponse – Effectivement, ce n'est pas facile, c'est pourquoi nous avons dit le mieux possible, et les gens sincères sont quand même nombreux.

La pauvreté – J'ai fait la connaissance d'une jeune fille extra mais ses parents n'ont pas les moyens de nous financer un appartement ; dois-je rompre ?

Réponse : Aucune importance ! Un jour, un jeune homme se présenta devant le Rav Arié Lévin avec la même question. "Mais c'est précisément une grande qualité", s'étonna le grand Rav !

Un fils adoptif – Doit-on cacher l'adoption du jeune homme ? Mais cela finira par se savoir !

Réponse – Aucune importance ! L'important, c'est le jeune homme ; d'autant plus qu'effectivement cela se saura, voilà la raison principale car, en soi, le cacher n'est pas une faute.

Un père non juif – Vous écrivez, Monsieur le Rabbin, que cela est sans importance ; et si elle veut se marier avec un Cohen (famille de la tribu de Lévi spécialement affectée au Service divin) ?

Réponse – Exact.

Un jeune homme qui souffre d'une maladie – J'ai appris que le jeune homme souffre d'une grave maladie (physique ou psychique), mais j'ai peur d'être la cause de la rupture ?

Réponse – "Tu aimeras ton prochain comme toi-même". Certains ont divorcé l'année de leur mariage ; d'autre, à l'intérieur des "Chéva Bérachot" parce tout le monde avait gardé le silence. Comme l'explique le "'Hafets 'Haïm", il ne s'agit pas ici d'un cas de médisance.

La beauté – La Jeune fille a de nombreuses qualités mais elle n'est pas belle ?

Réponse – "Mensonge que la grâce, vanité que la beauté, la femme qui craint l'Eternel est seule digne de louanges". L'essentiel, pour citer Maïmonide, est qu'elle soit belle à vos yeux.

La ressemblance – Pour que nous nous accordions, dois-je chercher une jeune fille qui ait les mêmes qualités que les miennes ?

Réponse – Aucune importance, tout cela fait partie de belle à vos yeux.

L'habillement – Vous écrivez, Monsieur le Rabbin, qu'avoir les manches courtes n'empêche rien ; cela n'est-il pas une transgression ?

Réponse – Bien entendu c'en est une, et ce ne doit pas être la seule ; n'en sommes-nous pas exempts nous-mêmes ? Ne vous attendez pas à trouver un ange.

-               Et si elle porte des pantalons ?

-               allons-nous passer en revue toute la garde-robe ?! Le principe est clair.

Untel pour unetelle - Comme d'en-Haut on a décrété "untel pour une telle", comment expliquer que certains restent célibataires ?

Réponse – C'est qu'ils n'ont pas essayé comme il faut de trouver leur compagne, ne se sont pas comportés comme Avigaïl qui a pris l'initiative, ou encore qu'ils ont refusé tel partenaire pour des bêtises.

L'affinité - La jeune fille semble craindre Dieu et avoir de bonnes qualités mais je ne ressens pas d'affinité pour elle.

Réponse – N'exagérons pas l'importance de ce sentiment. Si, après le mariage, l'amour dû à Dieu fait défaut, alors, à lui seul, ce sentiment pourrait bien devenir un feu dévorant.

La durée des rencontres – Vous écrivez, Monsieur le Rabbin, qu'une rencontre d'une heure et demi suffit, mais je ne peux pas m'ouvrir en si peu de temps.

Réponse – Ce laps de temps aurait dû être suffisant, mais cela est une question personnelle, prenez tout votre temps.

Un mari coléreux – Pour savoir si le futur mari est coléreux, le Rav conseille, par exemple, de modifier intentionnellement un programme convenu pour voir la réaction de l'autre au cas où, éventuellement, il serait coléreux ; mais les relations interpersonnelles ne doivent-elles pas s'établir sur les bases de la confiance et du respect mutuels ?

Réponse – Ce sont des valeurs qu'il faut savoir revendiquer et prouver. Autant que possible, on doit éviter les mariages affligeants où l'un des deux veut imposer sa loi ; néanmoins, même s'il a ce défaut, ce n'est pas encore la mer à boire. L'important est de savoir comment chez lui cela s'exprime, puisque "la personne se reconnaît à sa colère".

Un mari qui frappe - Après plusieurs années de souffrances, une de mes amies a divorcé parce que son mari la battait ; peut-on détecter d'avance ce défaut ?

Réponse - La violence dissimulée peut s'identifier dès la première rencontre. Les signes de mise en garde se manifestent par des expressions de domination qui peuvent prendre toutes sortes de formes, depuis l'inconvenance jusqu'à la flatterie apparente. A titre d'exemples : "Ton amie ne semble pas une bonne fréquentation" ; "tu es plus jolie sans maquillage" ; tes habits ne sont pas pudiques" ; "je comprends mieux que toi"…

Rencontre avec deux personnes différentes – Vous écrivez, Monsieur le Rabbin, que, parfois, un jeune homme pouvait sortir avec deux jeunes filles, ou inversement ; cela n'est-il pas interdit ?

Réponse - On peut très bien être partagé et, par-là, on pourra peut-être trancher ; bien entendu, on ne doit pas le divulguer à l'autre pour ne pas lui faire de la peine ; c'est là une question personnelle. Pourtant, ce comportement pose le problème de l'abus de confiance puisque l'autre pense qu'il est seul, qu'il ne sait pas qu'il a un concurrent et qu'il se met à s'attacher pour rien. On ne doit donc avoir recours à cette solution que dans des cas exceptionnels, que la jeune file, par exemple, soit d'un âge avancé, que rien ne bouge et que, sans cela, il y aurait rupture. Dans toute règle il y a l'exception qui la confirme. A propos de ces situations complexes on a l'usage de dire d'aller consulter une autorité rabbinique.

Proposer en mariage - Les célibataires me font de la peine mais, souvent, mes propositions sont déclinées, ce qui finit par m'être désagréable.

Réponse – Peu importe ; persévérez et croyez que votre situation d'homme marié est bien meilleure que la leur ; ne soyez donc pas trop gâté et si vous connaissez des célibataires, inondez-les de propositions puisqu'ils n'ont pas d'autre choix, ne fréquentant pas les boîtes de nuit. Vous devez donc les aider à se marier.

Ne détruisez pas – Lorsqu'une proposition de mariage ne me semble pas convenir, dois-je m'efforcer de le faire savoir aux intéressés ?

Réponse – En aucun cas. Peu importe qu'elle soit récemment retournée au Judaïsme, d'un certain âge, séfarade, divorcée, veuve, etc. Tout cela sont des bêtises ; elles sont toutes bien, c'est vous qui ne l'êtes pas.

Les préparatifs – Je suis sur le point de me marier ; comment dois-je m'y préparer ?

Réponse – Un jour, un jeune homme vint trouver le Rav Arié Lévin pour lui poser la même question, ce qui l'étonna beaucoup. "Ne fait-elle pas partie", lui répondit-il, "de votre propre corps" ?!

Un couple vint trouver le grand Rav dans l'espoir qu'il parvienne à les réconcilier, ce qu'il fit. Lorsque, le lendemain, le mari vint le trouver pour faire un don à sa "yéchiva" (académie religieuse), il lui dit : "Achetez de beaux habits à votre épouse est encore plus important qu'un don fait à une bonne œuvre".

Et si vous me permettez de vous donner un conseil, étudiez plusieurs fois le "Sentier de Rectitude" en entier.

 

Piské Chlomo

[Sélection de Questions/Réponses via SMS, par le Rav Chlomo Aviner chelita]

 

Enrôlement dans l'armée

Q : Je suis élève de yéchiva. Cela vaut-il la peine de s'engager dans l'armée ? Car cette armée ne remplit pas son devoir de nous protéger...

R : Je ne sais pas quelles sont tes sources pour affirmer qu'elle ne remplit pas son devoir. Tu dois demander pardon pour avoir offensé celui qui risque sa vie pour toi. Quant au fond du problème, demande à ton Roch Yéchiva, et demande-lui aussi si des questions comme celle-là doivent être posées par messagerie.

 

Les harédim et l'armée

Q : Pourquoi les harédim ne s'enrôlent-ils pas ?

R : C'est une erreur qu'ils font. Mais cela va s'arranger avec le temps. Patience.

 

Un séfer Thora dans l'espace des femmes

Q : Est-il permis aux femmes de danser avec un séfer Thora dans l'espace des femmes à Simhat Thora, pas par féminisme mais par crainte du Ciel ?

R : Il n'y a pas d'interdiction, mais cela n'a rien à voir avec la crainte du Ciel, car la crainte du Ciel consiste à accomplir ce qu'Hachem nous a ordonné, et pas à inventer des choses qu'Hachem ne nous a pas ordonnées. "Crains Dieu et garde ses mitsvot" [Kohélet 12/13].

 

Harry Potter

Q : Est-ce une bonne chose de lire les livres de Harry Potter ?

R : Non. Il y a là-dedans de l'imaginaire morbide. Et aussi une appréciation positive de la sorcellerie, qui est un interdit de la Thora. Voir Rambam Avoda Zara 2-3.

 

Tuer

Q : Pourquoi est-ce qu'on ne tue pas les laïcs et tous les gens qui ne vont pas selon la Thora, au lieu de les charger d'accusations aussi accablantes ?

R : Pour la même raison qu'on ne tue pas ceux qui incitent à tuer leurs frères qui n'observent pas la Thora.

 

Reconnaître les mérites d'autrui

Q : Comment arrive-t-on à avoir une appréciation positive de tout homme, même si on n'apprécie pas son comportement et même si on ne lie pas de relation avec lui ?

R : C'est un sujet trop complexe pour répondre par messagerie. Demandez au Rav oralement. Ou étudiez les livres de moussar (Notamment le livre du Rav : 'Véhalakhta Bédarkav' – MTs).

 

Chien de conduite au Kotel

Q : Est-il permis à une aveugle d'entrer au Kotel avec un chien de conduite ?

R : Dans une synagogue c'est un sujet de controverse (Ceux qui permettent : Quest/Rép Iguéret Moché Orah Hayim 1/45 ; le Rabbi de Loubavitch, Iguéret 6 'Titkalou'. Ceux qui interdisent : Thora Chléma, Taz 147, Quest/Rép 'Helkat Yaakov' 3/87 ; 'Chéarim Metsouyanim Béhalakha 13/2 – MTs). Par conséquent, sur l'esplanade du Kotel c'est interdit.

 

Une enseignante qui injurie les enfants

Q : Nous nous sommes plaints d'une enseignante qui injuriait tout le temps les élèves à la responsable d'éducation. Elle a fini par être licenciée à cause de cela, et elle ne nous a pas pardonnés. Que faire ?

R : Le principe est le suivant : l'enseignant est là pour les besoins des enfants et non les enfants pour les besoins de l'enseignant. Un enseignant qui fait du tort aux enfants, on le licencie. C'est à elle de demander pardon.

 

Penchant sexuel

Q : Comment peut-on maîtriser son penchant sexuel ?

R : C'est une question trop complexe pour y répondre par messagerie. Il faut étudier dans les livres de émouna, de halakha et de moussar, et faire chaque jour un examen de conscience (Voir aussi le livre du Rav Benadoun, 'Taharat Habrit' – MTs).

 

Repas de Mariage

Q : Est-ce qu'un repas de mariage doit être un vrai repas avec du pain ?

R : Non. Une collation légère suffit. Et ensuite du pain pour la famille proche. C'est un conseil de grande valeur quand on doit limiter les dépenses, auquel le Rav Mordéchaï Éliahou et le Rav Avraham Shapira avaient souscrit en leur temps.

 

Kiddouch pour quelqu'un qui profane Chabbat

Q : Y a-t-il une valeur à ce qu'un homme qui profane Chabbat, et qui travaille le Chabbat, fasse kiddouch avant ou après le travail ?

R : Certainement. Ainsi, il n'oubliera pas qu'il y a Chabbat, et il pourra y revenir (De même le Rav Yéhiel Weinberg, auteur des Quest/Rép 'Seridé Ech', raconte que lorsque le Rav Israël Salanter arriva à Königsberg, où beaucoup de gens n'observaient pas Chabbat à l'époque, il leur dit de faire kiddouch et de venir à la synagogue pour qu'ils sachent qu'il y a Chabbat, et que ce sont eux qui sont empêchés [de l'observer], afin que lorsqu'ils n'auront plus besoin de travailler ils reviennent au Chabbat – MTs).

 

Internet

Q : Je suis élève de yéchiva. M'est-il permis de me servir d'Internet non filtré, seulement dans un but de Thora ?

R : Demande directement à ton Roch yéchiva. Par la même occasion demande-lui de manière générale pour quelles questions il faut s'adresser directement à lui, et quelles questions tu peux poser à quelqu'un d'autre.

 

La bénédiction des cohanim au Kotel

Q : Quelle est l'origine de la bénédiction de masse des cohanim au Kotel ? Est-ce une obligation ?

R : C'est un nouveau minhag datant de l'année 5730 (1970). Le Baal Harokéakh a écrit : "S'il y avait trois cents cohanim pour se tenir sur le Mont des Oliviers et dire la bénédiction des cohanim, le Messie viendrait". Parachat Tetsavé. Pratiquement, il n'y a pas d'obligation d'y aller. C'est un calcul personnel (Et notre maître le Rav Tsvi Yéhouda dit : 1/ Pour tout ce qui implique la collectivité d'Israël comme ici, il ne convient pas de prendre d'initiative particulière, mais il faut plutôt se conformer aux dispositions du Grand-Rabbinat d'Israël. 2/ Nous avons déjà une 'ségoula' [potentiel de bénédiction] éprouvée, qui consiste à garder sa langue de la médisance et pratiquer l'amour d'Israël. 'Sihot Harav Tsvi Yéhouda' – Bamidbar p.40. Quest/Rép Chéilat Chlomo 3/59).

 

Thora et vérité

Q : D'où tenons-nous que la Thora est véridique ?

R : 1/ Parce-qu' il y a un Maître du monde, il est certain qu'il y a une Thora qui vient des Cieux, car tout seuls nous ne trouverions ni nos bras ni nos jambes. Voir 'Tiféret Israël' du Maharal, 16. Et il est clair que [cette Thora] n'est ni le christianisme ni l'islam etc, qui ne sont manifestement que mensonge et vanité. 2/ C'est un fait avéré : "Vous avez vu que J'ai parlé avec vous depuis le Ciel" [Exode 20/18]. 3/ Nous la connaissons depuis trois mille ans et c'est clair pour nous.

 

Réciter la bénédiction 'Chéhéhyanou' sur un acte de divorce

Q : Est-ce qu'une femme qui a attendu longtemps son guett peut dire la bénédiction 'Chéhéhyanou' ?

R : Oui, sur la bonne nouvelle qu'elle est libérée (Cependant, le Rav Itzhak Silberstein raconte, à propos d'un couple qui était en grande dispute, que la femme demanda le guett à son mari et ne l'obtint qu'après beaucoup d'efforts. Au moment où elle reçut le guett au Beth-Din elle récita avec joie la bénédiction "Chéhéhyanou vékiyémanou véhiguianou lazeman hazé", et les juges ne purent sortir du doute pour savoir s'ils devaient répondre "amen" à cette bénédiction, parce-qu'il ne trouvèrent pas de source chez les décisionnaires pour dire qu'elle soit possible. Et il rapporte à ce sujet une réponse du Rav Nissim Karlitz, disant que nulle part on ne dit que celui qui sort de prison doit faire la bénédiction 'Chéhéhyanou', bien qu'à ce moment sa joie soit très grande. En effet, on ne fait pas de bénédiction quand un tourment disparaît, mais seulement pour un évènement heureux, par exemple quand on est gratifié d'entrer dans la sainteté d'un jour de fête, ou quand on reçoit un cadeau. Mais cette bénédiction n'est pas prescrite pour la sortie d'un malheur, et donc ici non plus quand le Saint-Béni-Soit-Il la délivre de l'oppression de son mari. Le Rav Hayim Kanievsky l'explique aussi d'après ce que dit Rabbi David Aboudaram ('Séder Téfilot chel Hol' § 'Hakhi Astabra'), que la raison pour laquelle une femme ne fait pas de bénédiction de mitsva sur le guett est qu'elle hait celui qui le lui donne. Guittin 90a. Et en liaison avec notre sujet, il est possible aussi qu'on ne fasse pas de bénédiction [de mitsva] sur le guett parce-qu'il fait le constat d'un malheur, et qu'il n'y a donc pas à faire de bénédiction là-dessus. Peut-être que 'Chéhéhyanou' non plus, [et à plus forte raison,] on ne le fait pas sur un malheur. Séfer 'Alénou Léchabéah' – Vayikra p.710. Devarim 1ère partie p.671 – MTs).

 

Bénédiction sur le chewing-gum

Q : Faut-il faire une bénédiction avant de mâcher un chewing-gum ?

R : Oui, car on en avale quelque chose (Vézot Habérakha 393 – MTs).

Q : Et aussi sur du dentifrice ?

R : Non. Le dentifrice ne se mange pas, et si on en avale ce n'est pas à la manière de manger. C'est la même chose pour un fil dentaire aromatisé, pour un cure-dent aromatisé ou pour un bâton à lèvres aromatisé.

 

Bénédiction de 'Chilouah haken'

Q : Comment formule-t-on la bénédiction de 'Chilouah haken' [du 'renvoi du nid'] ?

R : Il y a là-dessus une controverse entre les Richonim, c'est pourquoi il faut faire la bénédiction sans mentionner le Nom et la Royauté d'Hachem : "al chilouah haken" (Voir 'Nahal Eitan' du Rav Hayim Kanievsky, livre 5 ch.3 §1 – MTs). Mais auparavant, on doit étudier toutes les halakhot pour être sûr d'avoir bien accompli la mitsva.

 

Bénédiction 'Hagomel' pour un enfant

Q : Il y a eu un miracle pour mon bébé. Faut-il faire la bénédiction 'Hagomel' pour lui ?

R : Non. Choulhan Aroukh Orah Hayim 219/4, Biour Halakha.

 

Inclure un enfant dans le minian

Q : Est-ce qu'en cas de nécessité on peut inclure un enfant dans le minian ?

R : Pour les Ashkénazes, seulement en cas de force majeure et conformément aux instructions d'un talmid hakham, et l'enfant doit tenir un houmach à la main. Et les Sépharades ne le font pas. Choulhan Aroukh Orah Hayim 55/4, note du Rama. Piské Techouvot sur place (Quest/Rép Michpeté Ouziel 8/7. Quest/Rép Yaïn Hatov 1/28. Quest/Rép Yaskil Avdé Hachem 8. Quest/Rép Yabiya Omer 4, Orah Hayim 9. Quest/Rép Iguerot Moché Orah Hayim 2/18. Quest/Rép Helkat Yaakov Orah Hayim 28. On raconte dans 'Mipniné Harav' p.57 : dans les premières années de la Yéchivat Rambam à Boston aux États-Unis, qu'avait fondée le Rav Yossef Dov ['Grid'] Soloveitchik, il arriva plusieurs fois qu'il manque un juif pour la téfila. Le Grid avait l'habitude de s'appuyer sur l'opinion de Rabbénou Tam, et de faire participer un enfant pour compléter à dix. Et quand on lui demandait s'il n'y avait pas lieu d'exiger que l'enfant tienne un houmach à la main, il avait l'habitude d'expliquer que d'après Rabbénou Tam c'était une coutume injustifiée, et il concluait : "Il vaut mieux que l'enfant tienne un livre de prière à la main plutôt qu'un houmach, pour qu'il puisse s'en servir pour prier comme il faut – MTs).

 

Inviter un père divorcé

Q : Je me marie, mes parents sont divorcés, j'ai grandi chez ma mère, et elle s'oppose à ce  que j'invite mon père au mariage. Que faire ?

R : Puisque c'est elle qui t'a élevé, fais ce qu'elle veut. Les parents divorcés sont au même niveau [de devoirs pour l'enfant], mais vis-à-vis d'elle tu as un devoir de reconnaissance [en plus] (À la différence du Rav Yossef Chalom ['Grich'] Éliachiv, qui dit que dans un tel cas le fils doit accomplir le devoir d'inviter son père. 'Kav vénaki' §289 – MTs).

 

Divorce d'un mari violent

Q : Mon mari me frappe tout le temps et m'humilie de diverses manières. Est-ce que je dois accepter mon sort parce-que c'est ce qu'Hachem a décidé pour moi, ou est-ce que je dois divorcer ?

R : Hachem n'a pas décidé pour vous que vous devez souffrir si vous avez la possibilité de vous soustraire à cette souffrance. Vous devez donc aller voir un conseiller conjugal. Si cela donne des résultats tant mieux. Sinon, il est écrit dans le 'Séfer Pélé Yoetz', section 'Hakaa' : "Et si vous pouvez arracher vos femmes de leurs mains, si c'est la volonté de la femme, car la femme ne peut cohabiter avec le serpent, c'est une grande mitsva de le faire, de sauver l'opprimé de son oppresseur".

 

À qui confier la ketouba ?

Q : À qui doit-on donner la ketouba ?

R : Bien sûr à la mariée. Mais si elle fait confiance à son mari pour qu'il ne la dépossède pas en cas de divorce, elle peut le lui donner. Quest/Rép Iguerot Moché 3/26.

 

Torah et moussar

Q : Est-ce que le moussar, les middot [qualités morales] et le dérekh éretz [savoir-vivre] sont une loi de la Thora, ou une chose à part ?

R : C'est une loi de la Thora. Certes, les qualités et des devoirs moraux existent aussi chez les non-juifs, mais chez nous c'est une morale imposée du Ciel. Voir Avot 1/1, commentaire du Rav Obadia bar Tenoura.

 

Les mitsvot [commandements] et les middot [qualités morales]

Q : Pourquoi accomplir les mitsvot ? L'essentiel, ce sont les middot, pour multiplier la sanctification du Nom de Dieu dans le monde !

R : Les middot se révèlent dans l'observance des mitsvot. 'Chaaré Kedoucha' de Rabbi Hayim Vital.

 

 

STUDY # 1 FOR CLASSICAL GUITAR BY ORBACH

Study # 1 by Brouwer, director for the Academy of Music in Havana, Cuba.

Etude numéro 1 par Léo Brouwer, directeur de l’Académie de Cuba.

 

http://youtu.be/ixhMraDdDX4

Monday, October 21, 2013

IRAN-USA

 Pourquoi cette soudaine cette idylle entre les Etats-Unis et l'Iran ?

MICHEL GURFINKIEL. Il faut distinguer entre deux niveaux. D'une part, sur le long terme,Obama et son entourage ont toujours fantasmé sur une réconciliation globale entre les Etats-Unis et l'islamisme, qu'il s'agisse de l'islamisme sunnite des Frères musulmans ou de l'islamisme chiite iranien. C'était le sens, dès 2009, du discours-manifeste du Caire, prononcé, il ne faut pas l'oublier, au moment même où le pouvoir des mollahs écrasait dans le sang un« printemps iranien ».

Cela a été également le sens, par la suite, de la temporisation d'Obama sur la question dunucléaire iranien : Washington s'est prononcé en faveur de sanctions économiques de plus en plus lourdes, mais n'a pas envisagé sérieusement une action militaire contre l'Iran ni accordé de feu vert à une éventuelle action militaire israélienne.

L'élection à la présidence iranienne, le 15 juin dernier, de Hassan Rouhani, un homme qui, dans le contexte du régime khomeiniste, peut passer pour un modéré et sait user de cette image, a évidemment relancé ce fantasme. Des négociations discrètes ont été menées au début de l'été entre Washington et Téhéran, et elles avaient suffisamment abouti dès le mois d'août – quand Rouhani a pris officiellement ses fonctions – pour que plusieurs revues américaines influentes diffusent presque immédiatement des articles préparant l'opinion à cette « détente », sinon à ce renversement d'alliance.

La New York Review of Books publie dans sa livraison datée du 15 août un long article en faveur d'un « nouvelle approche envers l'Iran » cosigné, de manière significative – l'union sacrée, pourrait-on dire -, par un universitaire pro-iranien, William Luers, un ancien ambassadeur aux Nations Unies, Thomas Pickering et un homme politique républicain, Jim Walsh. Quant à Foreign Affairs, elle consacre sa couverture de septembre-octobre au chef véritable du régime iranien, l'ayatollah et Guide spirituel Ali Khamenei. Akbar Ganji, un journaliste prestigieux, souvent présenté comme le « Soljénitsyne iranien », y affirme à la fois que Rouhani ne peut se rapprocher des Etats-Unis sans l'accord préalable et l'appui de Khamenei, ce qui est vrai ; et que les Etats-Unis doivent saisir cette « chance », ce qui est plus discutable.

HAMODIA. Et à autre niveau ?

MG. A un autre niveau, à plus court terme, Obama a sans doute vu dans un rapprochementavec l'Iran le moyen d'effacer ou de faire oublier ses échecs répétés au Moyen-Orient : en Libye, en Egypte et finalement en Syrie. Une Grande Puissance, c'est un pays qui peut faire la guerre et qui, par voie de conséquence, est en mesure d'imposer sa volonté à d'autres pays. Et « pouvoir faire la guerre », en amont, cela suppose à la fois des moyens techniques (une armée, des armements, des technologies), et des moyens politiques ou moraux (une vision du monde, des objectifs, une détermination). L'Amérique d'Obama a toujours les moyens techniques d'une Très Grande Puissance, mais elle s'est comportée en Syrie, à travers ses tergiversations et finalement sa capitulation diplomatique devant la Russie de Poutine, comme si elle n'en avait plus les moyens politiques ou moraux. Ce que les alliés traditionnels des Etats-Unis ne sont pas près de pardonner au président sur le plan international (des Etats du Golfe à la France de Hollande), ni les Américains eux-mêmes en politique intérieure.

HAMODIA. Mais que pouvait faire Obama en Syrie ? Son opinion ne s'opposait-elle pas nettement à une intervention militaire ?

MG. En règle générale, les Américains font bloc derrière leur président quand celui-ci décide de mener une opération militaire à l'extérieur  - quitte à critiquer par la suite la gestion de l'opération. C'est là un réflexe démocratique et patriotique ancré dans leur culture : un réflexe au moins aussi puissant que la tentation récurrente de l'isolationnisme, du repli sur soi. Mais sur la Syrie, ce réflexe n'a pas joué : l'Amérique n'avait plus confiance en Obama sur lesquestions du Moyen-Orient. Ni sur le fond (l'analyse des situations et des enjeux), ni sur la forme (la mise en place de politiques).

HAMODIA.  Imaginons que sur l'Iran, Obama gagne tout de même son pari…

On compare souvent Rouhani à Mikhaïl Gorbatchev. Quand celui-ci a lancé sa perestroika en 1986 et décidé de mettre fin à la guerre froide, beaucoup d'Occidentaux ont cru à une ruse et refusé de lui faire confiance – sauf, curieusement, les deux leaders occidentaux les plus anticommunistes, l'Américain Ronald Reagan et la Britannique Margaret Thatcher. Mais Rouhani n'est pas à l'Iran actuel ce que Gorbatchev était à l'URSS des années 1980. Gorbatchev était le maître absolu, le « tsar rouge »,  de son pays : chef de l'Etat et du parti, commandant en chef des armées, chef suprême des services secrets. Rouhani, en dépit de son titre de chef d'Etat, n'est qu'un rouage relativement secondaire d'un régime théocratique dirigé par l'ayatollah Khamenei et la technostructure des Gardiens de la Révolution. Tout laisse donc à penser que son « ouverture » n'est – ne peut être – qu'une manœuvre permettant à l'Iran de desserrer l'étau des sanctions internationales, de gagner du temps sur le plan du nucléaire et de sauvegarder, avec la complicité active de la Russie, ses alliés syrien (Assad) et libanais (le Hezbollah). Dans son article de Foreign Affairs, Akbar Ganji note que Khamenei a laissé entendre publiquement dès mars 2013 – quatre mois avant l'élection présidentielle – qu'un arrangement avec les Etats-Unis était possible et donc souhaitable. Il y a lieu de penser que Rouhani a été choisi dès ce moment pour mener cette nouvelle politique. Et que les comités qui, dans le régime iranien, sélectionnent les candidats à la présidentielle, ont reçu l'ordre de le favoriser – en le faisant apparaître comme un « libéral ».

HAMODIA. Qui profite de la désagrégation de la position américaine au Moyen-Orient ? La Russie ?

MG. Poutine a manœuvré brillamment face à un président américain faible et incompétent. Mais la Russie de 2013, ce n'est pas grand chose. Son PNB ne représente que le huitième du PNB américain et ne repose que sur des ventes d'armes, d'énergie et de matières premières. Son budget militaire ne représente qu'un peu plus du septième du budget militaire américain. Elle est moitié moins peuplée que l'Amérique et semble engagée de surcroit dans un effritement démographique irréversible : de 149 millions d'habitants en 1990 à 143 millions aujourd'hui. A terme, le véritable rival, c'est la Chine qui, à  la différence de la Russie, a su se doter depuis trente ans d'une base économique, technologique et militaire moderne. C'est vers elle que les déçus de l'Amérique seront tentés de se tourner. Sauf si un président fort et compétent – un nouveau Reagan – remplace Obama en 2018, ce qui n'aurait rien d'impossible.

HAMODIA. Vous mentionniez le « fantasme  islamique » d'Obama. A quoi tient-il ?

MG. Les clés d'Obama se trouvent dans son livre autobiographique, Les Rêves de mon père. Deux faits, qu'il rapporte avec beaucoup de franchise : d'abord, un drame intime : il n'a pratiquement pas connu son père ; ensuite, un drame identitaire : l'Amérique traditionnelle – anglo-saxonne, judéo-chrétienne, blanche – est pour lui une sorte de pays étranger. Il est certes né aux Etats-Unis, mais il n'y a pas passé son enfance. Il n'a pas été élevé dans la foi chrétienne, mais dans un mélange d'humanisme athée et d'islam libéral. Et bien que sa mère soit blanche, il a toujours été considéré comme un Noir.

Comment surmonte-t-il ces deux drames ? A travers l'action politique en vue d'une Amérique nouvelle, multiraciale, multireligieuse, multiculturelle. En fait, il veut enfanter cette nouvelle Amérique qui lui ressemblerait, être à la fois son propre père et celui d'une nation remodelée à son image. Ce qui passe, entre autre choses, par une réconciliation – fusionnelle – avec un islam qui est le contraire même de l'Amérique traditionnelle.

Ce n'est là qu'un fantasme. La politique rationnelle d'Obama se réfère à d'autres considérations, d'autres raisonnements. Mais les fantasmes sont souvent aussi puissants ou plus puissants que la rationalité. Et qui plus est, les fantasmes personnels du président actuel recoupent ceux d'une bonne partie de la société américaine : les Noirs, les  non-Blancs en général, mais aussi les milieux blancs d'extrême-gauche, une partie des élites intellectuelles…

HAMODIA. Comment Nethanyahu va-t-il réagir ? Son discours sur la persistance du danger iranien, à l'Onu, était-il à la hauteur ?

MG. Benjalin Nethanyahu est un leader prudent. Il a toujours su éviter un affrontement direct avec Obama. Son discours, à l'Onu, s'adressait avant tout, media voce, à une opinion publique américaine qui se méfie à la fois d'Obama et de Rouhani. Et aux réalistes arabes.

HAMODIA. Obama a lié le dossier iranien au processus de paix israélo-arabe…

Qui peut encore soutenir sérieusement qu'Israël est au cœur de tous les problèmes du Proche Orient et que tout passe, dans cette région, par la « résolution » du « problème palestinien » ? Depuis près de quatre ans, le monde arabe et islamique n'en finit pas de se décomposer et de se recomposer sous nos yeux, entraîné par ses pesanteurs propres. Une analyste géopolitique, Robin Wright, vient même de prédire dans le New York Times, le quotidien le plus pro-Obama des Etats-Unis, le remplacement de cinq Etats moyen-orientaux (la Syrie, l'Irak, l'Arabie Saoudite, la Libye, le Yemen) par quinze nouveaux Etats à caractère ethnoreligieux. Voilà qui merite au moins autant d'attention que les articles promouvant le « nouvel Iran » du président Rouhani. Et qui relativise le « processus de paix »Jérusalem-Ramallah.

(Propos recueillis par Daniel Haïk)

© Michel Gurfinkiel, 2013