Sunday, November 6, 2011

Il y a 70 ans, le Mufti de Jerusalem Al Husseini rencontre Hitler

 

Les racines de l'Islamisme radical sont dans le Nazisme.

Début  le 6 novembre 1941, le Grand Mufti de Jérusalem, Haj Mohammad Amin al-Husseini, arrive à Berlin en provenance de Rome [où il était arrivé le 27 octobre], où il a eu un entretien avec Mussolini. Le Duce se serait révélé être un «anti-sioniste» convaincu, disant notamment: « Les Juifs n'ont pas de raison, historique, «raciale» ou autre, d'établir un Etat en Palestine' Si les Juifs y tiennent, ils n'ont qu'à fonder Tel-Aviv en Amérique' »

A Berlin, où il est reçu par le Islamische Zentralinstitut et l'Assemblée des dirigeants musulmans d'Allemagne comme le «Führer du monde arabe'», le Grand Mufti a rendez-vous avec le chef de la SS, Himmler, etRibbentrop, ministre des Affaires étrangères, pour préparer la rencontre avec Hitler prévue pour la fin du mois.

Le 28 novembre 1941, à la Chancellerie du Reich, Hitler s'entretient avec le Grand Mufti en présence deJoachim von Ribbentrop, ministre des Affaire étrangères, et de Fritz Grobba, ancien ambassadeur en Arabie Saoudite et en Irak, ministre plénipotentiaire auprès des Etats arabes.

Extraits du compte-rendu officiel de l'entretien (les notes sur cette rencontre sont prises par Paul-Otto Schmidt, interprète de conférences auprès du ministère des Affaires étrangères) :

Le Grand Mufti évoque ensuite le lettre qu'il a reçue des Autorités allemandes, stipulant que l'Allemagne ne détient aucun territoire arabe, qu'elle reconnaît les aspirations des Arabes à l'indépendance et à la liberté, et qu'elle est partisan de l'élimination du Foyer national juif [et ajoute] qu'une déclaration publique en ce sens servirait utilement la propagande en direction des pays arabes. Elle les sortirait de leur léthargie momentanée' leur donnerait un nouveau courage' et faciliterait le travail du Grand Mufti: organiser et préparer secrètement les Arabes pour le moment où ils pourraient frapper. Dans le même temps, il pourrait assurer à l'Allemagne que les Arabes attendraient patiemment, et avec discipline, le bon moment, et ne frapperaient que sur ordre de Berlin.

Pour ce qui est des évènements en Irak [en mars 1941, le Grand Mufti avait appuyé une tentative de coup d'Etat pro-allemand conduite par le premier ministre Rashid Ali al-Gaylani; en juin 1941, les Anglais étaient intervenus à Bagdad et avaient renversé le «gouvernement provisoire» d'al-Gaylani ], le Grand Mufti déclare que les irakiens n'ont pas le moins du monde été incités par l'Allemagne à attaquer les Anglais mais ont, simplement, réagi à l'atteinte directe faite à leur honneur par les Anglais.

L'Allemagne est, à présent, engagée dans une lutte à mort avec 2 citadelles du pouvoir juif: la Grande-Bretagne et l'Union soviétique. Théoriquement, il y a une différence entre le capitalisme de l'Angleterre et le communisme de la Russie soviétique, mais en fait, dans les deux pays, les Juifs poursuivent un but commun. Cette lutte est décisive : sur le plan politique, le conflit est essentiellement entre l'Allemagne et l'Angleterre, mais sur le plan idéologique, c'est un conflit entre le National-Socialisme et les Juifs. Il va sans dire que l'Allemagne apportera une aide positive et pratique aux Arabes engagés dans la même lutte, parce que les promesses platoniques ne sont pas de mise dans une guerre pour la survie ou la destruction, dans laquelle les Juifs sont capables de mobiliser tout le pouvoir de l'Angleterre pour [atteindre] leurs objectifs. L'aide à apporter aux Arabes devra être matérielle. Que la sympathie ne suffise pas a été clairement démontré par l'opération en Irak, où les circonstances n'ont pas permis d'apporter une aide effective et concrète. En dépit de toute sa sympathie, l'aide allemande n'a pas été suffisante, et l'Irak a été subjugué par les forces de l'Angleterre' le Gardien des Juifs.

Le Grand Mufti ne mesure peut-être pas à quel point' la guerre en cours va aussi décider du sort du monde arabe. En conséquence, le Führer doit penser et parler froidement et délibérément, comme un homme rationnel et d'abord comme un soldat, comme le chef des forces allemandes et alliées [!]. Tout ce qui est de nature à aider dans cette lutte titanesque pour la cause commune, pour les Arabes aussi par conséquent, devra être fait. Cependant, tout ce qui peut contribuer à affaiblir la situation militaire doit être mis de côté, quelque impopulaire que cela soit.

Le Führer fait alors cette déclaration au Grand Mufti, en lui recommandant de la conserver dans le plus profond de son cœur :

1. Il (le Führer) va mener à son terme la bataille en vue de la destruction de l'empire judéo-communiste en Europe.
2. A un moment, qu'il n'est pas possible de fixer aujourd'hui mais qui, en tout état de cause, n'est pas éloigné, les armées allemandes vont' atteindre le Sud du Caucase, Stalingrad.
3. Aussitôt que cela se sera produit, le Führer donnera l'assurance au monde arabe que l'heure de la libération a sonné. Le seul objectif de l'Allemagne sera alors la destruction de l'élément juif résidant dans la sphère arabe sous la protection du pouvoir anglais. A cette heure, le Grand Mufti sera le plus autorisé des porte-parole du monde arabe. Il lui appartiendra alors de déclencher les opérations arabes préparées en secret. Ce moment survenu, l'Allemagne pourra être indifférente aux réactions françaises'

Aussitôt que les chars et les avions allemands auront atteint le sud du Caucase, par Stalingrad, la déclaration publique demandée par le Grand Mufti pourra être faite au monde arabe.

Grace a Dieu, la defaite du General Von Paulus a Stalngrad, par le Marechal russe Joukov, et la defaite du Marechal Nazi Rommel a El Alamein, par le Marechal Montgomery, mettra une fin definitive aux reves de Al Husseini et de Hitler d'exterminer les Juifs en Erets Israel.

Sources :
Kenneth R. Timmerman, Preachers of Hate, Crown Forum, 2003.
Kathryn Jean Lopez, « Hate to Win ? Talking with journalist Kenneth Timmerman », National Review On Line, 21 novembre 2003.
« Hitler's mufti », World Future fund, worldfuturefund.org
Documents on German Foreign Policy 1918-1945, Series D, Vol XIII, London, 1964, pp. 881 ff. 
« Baudouin Loos : le ?flirt' entre le mufti de Jérusalem Amin al-Husseini et Hitler ? », Philosémitisme blog, 15 mai 2008.

 

Israel TV : Jerusalem belongs only to G-D! with Neil Young

http://www.youtube.com/watch?v=hs-Wjah2uW8

 

Jerusalem et l'Eternel avec Chagal  

http://www.youtube.com/watch?v=3msEDrPW5ic

 

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