Monday, August 4, 2014

PERMIS D'INSULTER LES JUIFS MAIS PAS TAUBIRA.

Christiane Taubira ignoblement comparée à un singe : 9 mois de prison ferme pour Anne-Sophie Leclere pour avoir repris sur son mur Facebook une caricature, 5 ans d’inéligibilité, 50.000 euros d’amende, et la mort médiatique :

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, la ministre Tzipi Livni, l’ex président Shimon Peres, comparés à des tueurs d’enfants : pas de prison pour la sénatrice Nathalie Goulet, pas d’inéligibilité, pas d’amende, silence des médias.

Et c’est bien normal : Nathalie Goulet n’a rien fait de répréhensible, elle s’est contentée de rappeler que les juifs enlèvent des enfants, les saignent, puis mélangent leur sang à la farine pour préparer leurs galettes de Pessah.

D’ailleurs, Nathalie Goulet ne fait que s’inspirer de médias au dessus de tous soupçons : al Watan, journal du Qatar.Nous, aux Etats Unis, pouvons librement qualifier ces dessins d’incitation à la haine des juifs.

Cristiane Taubira, qui a tant souffert (à hauteur de la lourde peine infligée) de la caricature raciste, devrait être en première ligne pour dénoncer les ignobles dessins de Goulet, et demander une sanction identique.

Un noir comparé à un singe rappelle autant les thèses racistes que le juif tueur d’enfants les thèses antisémites.

En toute équité, la justice devrait condamner Nathalie Goulet à 9 mois de prison ferme comme Anne-Sophie Leclere, 5 ans d’inéligibilité, et 50.000 euros d’amende. Et l’UDI à 30 000 euros d’amende, ce dont a écopé le FN (qui s’est montré plus réactif envers Leclere que l’UDI envers Goulet)

Et bien entendu, comme toujours, SOS Racisme est aux abonnés absents : il ne voit aucune similitude entre le dessin du journal nazi Westdeutchen Beobachter de Cologne et ceux publiés par la sénatrice.

Je vous fiche mon billet que si un identitaire publie une caricature d’arabe en train de poignarder un français dans le dos, là SOS Racisme se réveillera – accompagné dans son action par les nobles plumes du Monde et du Nouvel Obs.

Et il y a plus grave…

A l’incitation à la haine des juifs s’ajoute l’impossibilité de la dénoncer. Un français n’a pas le droit de penser et dire que les caricatures de Nathalie Goulet sont antisémites.

C’est au juge – en croisant les doigts qu’il ne soit pas du syndicat de la magistrature, donc pro-palestinien, d’en décider.

Le Français juif, lui, même profondément heurté par le souvenir d’une France d’avant guerre qui publiait des dessins pas si différents, n’a pas le droit de traiter Nathalie Goulet d’antisémite.

Même si elle l’est, elle se retournera contre lui, le poursuivra en diffamation, et si le juge est antisioniste, il fera condamner non pas la sénatrice, mais l’accusateur blessé, doublant sa douleur d’une amende.

C’est à cela qu’on reconnait un pays qui devient tolérant à la montée de l’antisémitisme malgré les belles paroles de son gouvernement : quand il est possible de publier des images, de tenir des propos antisémites en toute impunité, et que la victime, elle, risque gros si elle se rebiffe.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

 

No comments:

Post a Comment