Dans Les monologues voilés, joués au petit théâtre de Paris jusqu’au 1er janvier, quatre actrices belges d’origine maghrébine ou turque prêtent leurs voix avec humour ou gravité à ces affaires de femmes qui, malgré le poids écrasant de la religion musulmane et/ou des traditions, révèlent une part d’universalisme.
Passant d’un univers à l’autre (Somalie, Maroc, Turquie…), la pièce dénonce de manière parfois crue des pratiques comme l’excision, l’obturation vaginale, le mariage forcé ou arrangé, le viol conjugal, souligne longuement l’obsession de la virginité féminine dans les familles de culture musulmane et aborde le tabou de l’homosexualité.”J’ai trois Corans à la maison, j’y ai jamais vu le mot homo”, sourit l’une des jeunes femmes, qui incarne une Marocaine “garçon manqué”.
Entrecoupé de chants et de musique, le texte dévoile aussi les stratagèmes des femmes pour satisfaire leurs désirs ou simuler la virginité, insistant lourdement sur la reconstitution d’hymen, “cette membrane plus importante qu’un tympan, qui lui peut se déchirer”.[…]
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http://www.youtube.com/watch?v=hs-Wjah2uW8
Jerusalem et l'Eternel avec Chagal
http://www.youtube.com/watch?v=3msEDrPW5ic
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